5e édition du Smart Port Challenge : c’est parti

Dans le cadre du Smart Port en Grand, le Port de Marseille Fos, la Chambre de Commerce et d’Industrie métropolitaine Aix-Marseille Provence, Aix-Marseille Université, avec le soutien de de la ville de Marseille, de la Métropole Aix-Marseille-Provence et de la Région Sud, viennent de lancer la 5e édition du Smart Port Challenge.

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Lancement de la 5e édition du Smart Port Challenge par Christophe Castaner Jean-Luc Chauvin, et Eric Berton (Photo Claude Almodovar)

Le Smart Port Challenge, un programme d’innovation ouverte

Le Smart Port Challenge est un programme d’innovation ouverte qui s’inscrit dans la démarche Smart Port en Grand. Agissant comme un véritable laboratoire d’innovation, il permet d’expérimenter et développer des réponses aux enjeux de transformation du système industrialo-portuaire, l’accompagnant ainsi vers l’excellence environnementale, l’efficience économique et l’exemplarité sociétale. Les solutions révélées viendront enrichir l’écosystème déjà présent : projets industriels, investissements et programmes de recherche.

Le  Smart Port Challenge #5 : 9 défis à relever

Jean-Luc Chauvin, le président de la CCIAMP, en présentant cette 5e édition, insiste sur l’importance du grand port : « C’est une infrastructure majeure de notre économie. Et il est normal que nous soyons à ses côtés  pour donner de l’avance à notre port et en faire le 1er de la Méditerranée. Un port qui se développe, facilite, accélère et soutient toutes les transitions et énergies décarbonées dans ce moment particulier où l’activité portuaire peut redevenir majeure ». Rappelle une nouvelle fois « l’importance de voir Marseille-Fos se connecter à Rhône-Saône et, au-delà, aux grands corridors européen que sont Rhin et Danube ». Il signale à ce propos que « de nombreuses régions françaises y sont favorables ainsi que le port de Strasbourg qui n’attend que cela pour se développer». Pour le président de la CCIAMP: « L’enjeu est énorme, 17% du transport de marchandises se fait par le fluvial. L’enjeu est devant nous, nous avons besoin de toutes les collectivités pour réussir.»

Christophe Castaner le président du Conseil de surveillance du Grand Port Maritime de Marseille n’ignore pas qu’«on a longtemps reproché au port d’être replié sur lui-même et avec lui-même»  raison de plus pour lui « d’apprécier cette idée du smart-port « qui permet de travailler avec une grande diversité d’acteurs». Christophe Castaner précisant : « Avec plus de 42 000 salariés et des centaines d’entreprises le Port est partout. Ce challenge est source de valeur et d’emploi car il permet de proposer des solutions innovantes tant sur le plan technique que du management. Alors il est clair que nous serons un facilitateur et un ensemblier. »

Eric Berton, le président de l’AMU avance que cette dernière « se veut internationale, investie dans  la formation, la recherche et l’innovation avec la certitude que le développement de notre territoire se fera par la Méditerranée. Et je partage l’envie de collaboration équilibrée avec la rive Sud de la Méditerranée. » Puis de se prononcer en faveur «de la création d’un label innovation pour mettre en exergue tout ce qui se crée sur ce territoire.»

Jean-Luc Chauvin précise : « Cette 5e édition du Smart Port Challenge, mobilise des fleurons de l’ économie territoriale. Ainsi, 9 défis d’innovation seront lancés par ces porteurs de défis -Bouygues Energies & Services (Equans) & Bouygues, CMA CGM, Colas, Compagnie Nationale du Rhône, Corsica Linea, CVE, La Méridionale, Port de Marseille Fos, Société Coopérative du Lamanage des ports de Marseille et du Golfe de Fos, Boluda Marseille Fos, Syndicat Professionnel des Pilotes des ports de Marseille et du Golfe de Fos, Voies navigables de France- en lien avec leurs problématiques.»

Sur la base de ces défis, start-up et entreprises innovantes sont invitées à soumettre leur candidature au plus tard le 28 août 2024. Les entreprises innovantes qui seront désignées lauréates pour répondre à ces défis, bénéficieront de lieux d’expérimentation, de données, de ressources techniques et moyens de communication. Porteurs de défis et lauréats bénéficient ensemble d’un programme d’accompagnement 5 mois durant pour codévelopper, tester et expérimenter le prototype de leur solution (Proof of Concept – Proof of Value), en vue d’une mise sur le marché ou autre forme de viabilité économique. Ces solutions innovantes seront révélées en mars 2025, dans le cadre d’un Smart Port Day#5.

Le Smart Port Challenge est une opération annuelle

Le président de la CCIAMP reprend : « Avec 4 éditions déjà tenues, ce sont plus de 50 partenaires publics et privés qui se sont engagés pour lancer et soutenir 32 défis d’innovation, auxquels ont candidaté 180 entreprises innovantes ou start up. Ainsi 34 lauréats ont été sélectionnés puis accompagnés, et au total 480 000 euros de dotations ont été attribuées. Lors de la dernière édition, le Smart Port Challenge a révélé 8 lauréats en février 2023 : FillnDrive, Neuronalys, Kipsum et ETAP, Atoptima, Synchronicity, A la Fraiche, Platypus Craft, Keeex. Ces entreprises ont travaillé près de 6 mois à l’élaboration de leur projet avec leur porteur de défi. Le 30 juin 2023, les 8 preuves de concept (POC) ont été présentées lors du Smart Port Day #4. En plus de la visibilité offerte par ce processus de coinnovation, les 8 lauréats ont reçu chacun une dotation de 15000 €. »

Le Smart Port en Grand, s’articule autour de six composantes : Recherche & Formation, Innovation Ouverte, Business & Accélération, Investissement et Référentiel, Intelligence & Données, Rayonnement Territorial & International. La composante « Innovation Ouverte » se concrétise notamment par le « Smart Port Challenge », un programme d’innovation ouverte, qui met en relation – une structure publique ou privée – qui lance un défi et – une start up ou entreprise innovante – qui y répond. Ensemble, elles vont codévelopper une solution nouvelle en réponse au défi lancé. C’est dans ce cadre, que le lancement de la 5e édition du Smart Port Challenge a été décidée pour 2024. En encourageant la coinnovation et plus largement la collaboration entre grands comptes (acteurs privés ou publics) et entreprises innovantes, le challenge vise à faire de l’innovation un levier de performance et de réponse aux enjeux de demain.

Au-delà, le challenge contribue à attirer et implanter des entreprises innovantes sur le territoire, tout en densifiant et pérennisant l’écosystème d’innovation. Pour les partenaires engagés, porteurs de défis et lauréats, le challenge crée les conditions pour s’investir sur des enjeux à fort impact et gagner en expertises au service d’un développement économique vertueux. En rejoignant l’écosystème Smart Port en Grand et son challenge, c’est aussi une visibilité accrue sur des sujets responsables.

Michel CAIRE

Le Smart Port Challenge : mode d’emploi

Un processus de sélection mobilisant un jury, désigne pour chaque défi lancé, le candidat (startup, TPE/PME) «lauréat». Ces derniers, en tandem avec leur grand compte (le « porteur de défi ») travaillent à travers des sessions d’intelligence collective appelées « sprints », pour concevoir, tester et expérimenter leur solution innovante, dans l’objectif de présenter à l’issue de la période d’accompagnement une « preuve de concept » (POC) ou « preuve de valeur » (POV).

Les tandems bénéficient d’un dispositif original d’accompagnement à la coinnovation et du soutien de l’écosystème, cela se matérialisant par 5 « sprints » sur une période d’environ 5 mois. Chaque sprint est l’occasion de mettre à disposition des équipes défis (les tandems) un accompagnement méthodologique fondé sur l’intelligence collective, leur permettant de construire et valider les composantes structurantes de leur projet (positionnement, cibles, business model, …) mais aussi de partager leurs réflexions avec les autres équipes afin de favoriser les fertilisations croisées. Les sprints ont aussi vocation à faire découvrir à l’écosystème Smart Port des lieux emblématiques du territoire.

A titre d’illustration, lors de la précédente édition, les sprints ont permis de faire découvrir : le Laboratoire d’Intelligence Collective et Artificielle, le Technocentre Henri Fabre, l’Institut d’Études Avancées d’Aix-Marseille Université, la Cité de l’Innovation et des Savoirs Aix Marseille, le riality Lab…  En complément, afin de faciliter l’implication des lauréats dans le co-éveloppement de leur solution innovante, ces derniers reçoivent une dotation financière de 15 000 € (par défi).

L’ensemble des participants au Challenge, porteurs de défis comme lauréats, bénéficient d’un accès privilégié aux autres services du Smart Port en Grand : la Brain Port Community et son pool d’experts notamment académiques, le Smart Port Data et sa plateforme de données, la dynamique Business & Accélération avec des mises en relation sur-mesure, la mise en visibilité via le démonstrateur digital … Une fois le processus d’expérimentation et les 5 sprints achevés, les solutions innovantes qui en résulteront seront dévoilés et valorisés lors du Smart Port Day#5. Cet événement conçu comme un rendez-vous fédérateur de l’écosystème maritime, portuaire et logistique, met en lumière les innovations et les projets développés sur le territoire en réponse aux enjeux de transitions énergétique, écologique et digitale. Au programme de l’événement : tables rondes, rencontres BtoB, espace d’exposition, ateliers thématiques, showroom de l’innovation, etc.

Les défis à la loupe

Défi 1 / Port de Marseille Fos

Comment doter le Port de Marseille Fos d’outils innovants pour redévelopper son logiciel Neptune, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle, les architectures nouvelles et la modélisation Business Process Management ?

Neptune IA

Neptune est le « Port Community System » du GPMM. Cette application représente le cœur de la gestion du trafic maritime, permettant de suivre l’intégralité de la documentation de l’escale, de coordonner les différents intervenants pour l’accueil des navires en respectant l’ensemble des exigences réglementaires, opérationnelles et de sécurité. Neptune a été lancé en 2015 et si depuis bientôt 10 ans l’application a sans cesse évolué, elle se rapproche aujourd’hui de l’obsolescence, du fait des technologies mises en œuvre dans son développement.

Ce défi « Neptune IA » doit donc permettre de doter le GPMM de principes et d’outils innovants et performants pour le redéveloppement de son logiciel Neptune, notamment en s’appuyant sur les différents principes de «l’Intelligence Artificielle », sur les nouvelles technologies de l’information ou modalités de gestion de la donnée. Le lauréat proposera des solutions fonctionnelles et techniques permettant au porteur de défi, l’autorité portuaire, d’obtenir les bénéfices fonctionnels attendus dans le futur redéveloppement de Neptune. Le lauréat considérera l’état de l’art technologique et fonctionnel de l’applicatif dans l’ensemble de ses modules et proposera des implémentations techniques et/ou architecturales cohérentes en vue d’une évolution disruptive mais aussi solide et fiable dans la construction du futur Neptune.

Défi 2 / Port de Marseille Fos -Société coopérative du lamanage des ports de Marseille et du golfe de Fos – Boluda Marseille Fos  -Syndicat professionnel des pilotes des ports de Mareille et du golfe de Fos

Comment mieux prévoir la mobilisation des acteurs impliqués sur l’escale du navire, pour améliorer la fluidité du trafic maritime et des opérations portuaires ?

Marseille-Fos Call Forecast

Historiser l’ensemble des données d’escale (durées de transit, météo, houle, disponibilités des postes à quai, disponibilité des différents services portuaires, etc.) pour une exploitation en vue de l’optimisation du dispositif, dans le respect des contraintes de sécurité et d’opération conformes à l’accueil des navires ; offrir un service d’aide à la décision pour l’ensemble des acteurs de la chaine portuaire ; définir les modalités d’exploitation et de mise à profit / confrontation de la recommandation en situation réelle. Le lauréat devra proposer des solutions fonctionnelles et techniques permettant aux parties prenantes porteurs de défi, services aux navires et autorité portuaire, d’obtenir les bénéfices fonctionnels attendus tout en enrichissant l’expérience des compagnies. Le lauréat devra considérer les différents acteurs du système, identifier les attentes et contraintes respectives et élaborer la solution répondant au mieux à cet ensemble hétérogène, en articulation avec les outils existants (VTS/VTMIS, Neptune, …)

Défi 3 / CMA CGM

Comment l’intelligence artificielle peut-elle aider à accélérer le déploiement de solutions intermodales pour fluidifier et réduire l’impact environnemental du trafic de marchandises en entrée et sortie du port de Marseille Fos ?

Le Groupe CMA CGM, acteur mondial du transport et de la logistique avec des opérations dans 160 pays, est engagé de longue date dans le développement de solutions logistiques plus durables. Nous opérons actuellement près de 70% de nos volumes de transport intermodal par des modes de transport bas carbone, tels que le train ou la barge. Étant l’un des acteurs majeurs du trafic conteneurisé du Port de Marseille Fos, CMA CGM vise, à travers ce défi, le développement de solutions intermodales plus durables depuis et vers le Port de Marseille Fos.

En se basant sur les données du trafic routier actuel en zone Sud France, la solution devra proposer des modélisations permettant de comparer l’impact carbone, le coût et la disponibilité de différentes combinaisons de solutions intermodales plus durables. Ces « Inland Green Corridors » pourront intégrer plusieurs modes de transport durable – train, barge, routier électrique ou à hydrogène, en se basant sur des infrastructures existantes ou à développer. Avec 190 services ferroviaires et 5 fluviaux, le Port de Marseille Fos reste à plus de 80% de son activité dépendante du transport routier. Pas moins de 400 camions par jour entrent et sortent du Port. Face au défi climatique mais aussi dans une optique d’attractivité, le porteur de défi devra proposer une solution permettant de réduire l’empreinte carbone de ce trafic et d’identifier les axes les plus pertinents pour le déploiement d’une solution intermodale combinant à la fois le transport routier décarboné, le fluvial et le ferroviaire.

Défi 4 / Voies navigables de France (VNF)

Comment favoriser le passage d’un mode massifié comme le fluvial, vers de la cyclo-logistique urbaine pour parcourir les derniers kilomètres ?

Le fluvial représente déjà une solution de transport décarboné par ses capacités d’emport massifié. Il s’agit d’un mode qui peut desservir les cœurs de villes et dont les infrastructures ne sont pas saturées. Dans le cas de flux de logistiques fluviales urbaines, les marchandises transportées par voie d’eau arrivent depuis les ports urbains (ex : port de Lyon, port de Gennevilliers…) jusqu’aux quais fluviaux en centre-ville. Des solutions existent déjà mais se heurtent à plusieurs contraintes comme le dégroupage et le regroupage des marchandises, le poids des colis, les gabarits de vélo, les limites des voies cyclables… qui nécessitent le développement d’une standardisation de ces opérations. L’objectif de ce défi est simple et complexe à la fois : nous avons besoin de propositions pour un modèle adapté aux contraintes de l’environnement fluvial pour améliorer la productivité du transfert des marchandises du bateau vers un transport par vélo. Ce défi comprendra une analyse exhaustive de solutions éprouvées, mais aussi une analyse complète des contraintes techniques, règlementaires et économiques pour une standardisation des opérations transferts.

 

Défi 5 / Colas et Bouygues

Comment optimiser les infrastructures et l’aménagement portuaire pour mieux utiliser la ressource en eau de pluie et favoriser la biodiversité sur un espace portuaire et industriel urbanisé ?

Le groupe Colas a développé un revêtement perméable capable de laisser l’eau de pluie couler (Urbalith), associé avec des dispositifs de récupération, qui permet d’imaginer de nouvelles façons d’utiliser et d’optimiser cette ressource. L’objectif du défi est de construire un cas d’usage applicatif à un espace portuaire et industriel urbanisé, et qui donnera de nouvelles perspectives pour favoriser le rôle de la biodiversité et la création d’îlots de fraicheur sur un site où les attentes concernant la protection de la biodiversité et la renaturation sont particulièrement importantes.

Défi 6 / Compagnie Nationale du Rhône (CNR)

Comment accélérer et améliorer l’analyse des sites et sols pollués, avec des données fiables, qualitatives et au coût optimisé pour aider à la prise de décision sur les projets de dépollution/valorisation de friches ?

Une démarche globale est menée à l’échelle de l’axe Méditerranée Rhône Saône, afin de promouvoir une réindustrialisation verte. Celle-ci est corrélée à un accès au foncier. Pour mobiliser et flécher efficacement ces fonciers, l’aménagement de friches industrielles présente un gisement de premier ordre dans un contexte de réduction de l’artificialisation des sols. De nombreuses friches pourraient ainsi être valorisées, mais l’état de leur sol est au mieux inconnu, au pire dégradé du fait des activités passées. Les analyses de sites et sols sont aujourd’hui relativement longues, coûteuses et complexes, bien qu’elles permettent in fine d’avoir une connaissance précise de la santé du terrain. L’enjeu est fort, puisqu’il s’agit de donner des éléments fiables d’aide à la décision pour l’implantation de nouvelles activités sur des terrains existants. Une première analyse doit permettre de chiffrer un éventuel coût de dépollution, ou bien la limitation des usages futurs du site. Le défi consisterait à proposer une solution innovante pour l’analyse des sols, s’appuyant sur les nouvelles technologies ou sur des technologies et techniques déjà éprouvées dans d’autres secteurs. Plusieurs contraintes doivent guider cette innovation : Données fiables et qualitatives, Délais courts, Maîtrise des coûts.

Défi 7 / CVE

Comment aménager un parc solaire au sol en zone humide, tout en préservant la qualité des sols et les fonctions écosystémiques associées ?

CVE est producteur indépendant d’énergies renouvelables, et en particulier solaire photovoltaïque, basé à Marseille. Les enjeux de disponibilité du foncier sont clefs pour le développement de l’électricité renouvelable en France. Cependant, le développement du photovoltaïque ne doit pas nuire aux équilibres du vivant et doit veiller au maintien de la biodiversité sur les fonciers sur lesquels il s’implante. C’est un défi ! Afin d’accompagner le port dans sa décarbonation, et d’aborder l’aménagement de ce secteur fort d’un patrimoine écologique important, CVE souhaite donc lancer le défi de l’élaboration de parc solaire au sol dans un milieu propre  à ce secteur : la zone humide. La typologie d’habitat compatible sont les zones humides dégradées. L’objectif concret est d’évaluer les moyens techniques et financiers des métiers du génie écologique en matière d’aménagement dans ce type de milieu, permettant de ne pas altérer les fonctions écosystémiques des zones humides lors de la construction de parc solaire au sol.

Défi 8 / Bouygues Energies et Services (EQUANS) et Bouygues

Comment valoriser l’énergie des vagues pour créer une nouvelle source de production énergétique au sein de l’écosystème industrialo-portuaire ?

Vagues d’énergies pour l’électricité de demain

Plus que jamais, le défi de la transition énergétique nous oblige à identifier de nouvelles sources d’énergies propres. Selon le scénario Net Zero de l’Agence internationale de l’Energie (IAE), la consommation mondiale d’énergie carbonée devra réduire de 8% d’ici 2050 par rapport à 2019. Cette projection implique de changer la façon de consommer l’énergie, en limitant notre empreinte environnementale, et en repensant les systèmes et les infrastructures. Dans un nouveau modèle où l’ensemble des énergies se complètent et opèrent en synergie, l’écosystème marin ouvre des perspectives pour de nouvelles sources d’énergies décarbonées non-intermittentes, au travers par exemple de l’énergie houlomotrice. Bouygues Energies & Services (Equans) et Bouygues invitent les acteurs de cette nouvelle source d’énergie à participer au défi pour montrer la capacité de production de l’énergie houlomotrice sur un site maritime comme celui de Marseille et accompagner son déploiement en synergie avec le réseau. La proposition intégrera une vision holistique des différents enjeux à intégrer pour la mise en service de nouveaux modules de production.

Défi 9 / Port de Marseille Fos – Corsica Linea – La Méridionale

Comment améliorer l’expérience des passagers transitant par le Port de Marseille Fos, tout en améliorant la fluidité portuaire, notamment par un meilleur suivi des passagers et véhicules ?

InfoPax

Fournir des informations aux passagers, les guider / orienter dans leur parcours ; offrir des services complémentaires (amélioration de l’expérience « escale Marseille Fos ») ; Permettre le suivi géographique des passagers (leur localisation), leur dénombrement, les points et temps de passage ; Interfacer l’applicatif avec les systèmes des compagnies (Corse,… Pax international) ; Recueillir puis exploiter les données collectables, qualifier les passagers. Le lauréat devra proposer des solutions fonctionnelles et techniques permettant aux parties prenantes – porteurs de défi, compagnies et autorité portuaire -, d’obtenir les bénéfices fonctionnels attendus tout en enrichissant l’expérience passager. Le lauréat devra considérer les différents acteurs du système (agents portuaires, agents des compagnies, PAF, Douanes, passagers avec véhicule, passagers piétons, …), identifier les attentes et contraintes respectives et élaborer la solution répondant au mieux à cet ensemble hétérogène.

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