«C’est un match à l’image de notre saison.» Avec cette déclaration, Rudi Garcia a bien résumé en conférence de presse hier soir, l’opposition entre ses joueurs et ceux de Thierry Laurey au stade de La Meinau. Capables du meilleur comme du pire, les Olympiens maîtrisaient le jeu malgré du déchet technique face à une équipe presque en vacances après son succès en Coupe de la Ligue. Alors qu’ils menaient au score grâce à un joli but de Valère Germain, il a suffi d’une faute d’Adil Rami qui provoquait le douzième penalty concédé par l’OM cette saison. Malgré deux réflexes de Steve Mandanda, Lala égalisait. Ce but motivait les Alsaciens qui auraient pu s’imposer en profitant d’une sortie ratée du gardien de but marseillais. Certes Luiz Gustavo aurait pu ouvrir le score sans une parade du portier alsacien et Caleta Car échouait sur le poteau, mais l’OM a encore montré trop de lacunes technique et tactique pour s’imposer à Strasbourg. Il est trop facile de se réfugier derrière l’absence de Florian Thauvin pour expliquer le manque de réalisme face au but. Mario Balotelli a été passeur sur le but de Germain mais il n’a pas été décisif devant les défenseurs adverses. Lucas Ocampos isolé avait aussi le souci de défendre. Cinquième avec 55 points, l’OM est à quatre points de Saint-Étienne qui se déplace à Monaco demain. La quatrième place est qualificative pour la Ligue Europa que les Olympiens ne disputeront pas la saison prochaine sauf une débâcle stéphanoise…
Gilbert DULAC