Denis Philippe, président de la Cress Provence-Alpes-Côte d’Azur réagit au résultat des européennes. «J’en appelle à l’unité des forces vives et des acteurs de l’ESS pour se rassembler et parler d’une même voix. Nous avons produit un texte qui s’intitule la République de l’ESS. La République, c’est ce qui doit fonder l’action de tous les acteurs de l’ESS».
Denis Philippe déclare dans un communiqué : «Le champ des valeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) est confronté à une situation inédite et il y a urgence. Au moment où l’économie sociale et solidaire est plus que jamais reconnue dans le monde (OIT, CEE, OCDE, ONU), ses valeurs et ses principes démocratiques sont menacés par la montée de l’extrême droite dans notre pays. En novembre dernier, 19 pays se sont engagés lors de la conférence européenne de l’économie sociale à travers le Manifeste de San Sebastian, pour mettre en œuvre le plan d’action européen de l’économie sociale de manière ambitieuse en soutenant le développement des entreprises et organisations de l’économie sociale. L’Union européenne représente une chance pour les acteurs de l’ESS en France par son engagement résolu en faveur d’une économie au service des personnes et de la planète, démocratique et solidaire. Je continuerai à le déclarer : ma politique c’est l’ESS ! J’en appelle à l’unité des forces vives et des acteurs de l’ESS pour se rassembler et parler d’une même voix. Nous avons produit un texte qui s’intitule la République de l’ESS. La République, c’est ce qui doit fonder l’action de tous les acteurs de l’ESS. L’économie sociale et solidaire (ESS) est un mouvement social et économique qui apparaît aujourd’hui plus que jamais comme une alternative pertinente au mode de production actuel et propose une autre façon de faire de l’économie soucieuse de ses responsabilités sociétales, du partage des richesses qu’elle produit, de la qualité des emplois qu’elle crée, de l’implication des citoyens dans le pilotage des projets. Quand on entreprend dans l’ESS, on fait le choix de l’audace et on fait le choix de défendre la solidarité ».