« Rien n’est joué : Dimanche prochain, on peut éviter le saut dans l’inconnu », déclare renaud Muselier, président Renaissance de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui indique: « Au soir de ce premier tour des élections législatives, le premier enseignement est l’augmentation significative de la participation. C’est un bon signe pour la démocratie, et une marque d’intérêt des Français pour l’avenir de leur pays : leur redonner la parole avait donc du sens ! Dans la campagne de ces élections, la grande clarification a eu lieu, et les masques sont tombés, à gauche, à l’extrême-gauche, comme à la droite extrême et l’extrême-droite.»
«A la lecture des résultats, poursuit-il, la principale dynamique de progression depuis les élections européennes est celle de la majorité présidentielle, avec 8 % de plus au premier tour de ces législatives. Les LR, sans Eric Ciotti, progressent également, pendant que le bloc de gauche et d’extrême-gauche recule. En réalité, rien n’est joué : dimanche prochain, on peut éviter le saut dans l’inconnu. Nos concitoyens se trouvent
donc face à un choix vital pour leur avenir et celui du pays. Au second tour, ce sera le RN ou nous.»
Pour Renaud Muselier: «Le temps des consignes de vote partisanes est révolu, mais je souhaite ce soir faire part de ma position, et vous aider à la réflexion pour faire le meilleur choix possible. En Région Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur, partout où les candidats de la majorité présidentielle et des Républicains LR ont une chance de l’emporter, ils auront mon soutien.»
Il appelle «les électrices et les électeurs à rassembler leurs suffrages sur leurs noms. Dans toutes les autres configurations, duel ou triangulaire, le mot d’ordre est simple et sans ambiguïté : pas une seule voix pour les extrêmes, à commencer par le Rassemblement National. Toute mon histoire personnelle et familiale, toutes mes convictions et ma conscience, l’histoire même de notre pays, me conduisent à refuser le RN.
La logique de la Ve République est la suivante : au premier tour, on choisit ; au second tour, on élimine.
Dimanche, la logique du tri sélectif s’impose à gauche, autour de principes clairs :
– Pas une voix pour ceux qui battent la laïcité en brèche, ni pour les militants du communautarisme.
– Pas une voix pour les antisémites et les VRP du Hamas.
– Pas une voix pour ceux qui, par amateurisme ou idéologie, s’opposent au progrès de nos territoires.
Le message envoyé par nos concitoyens est très clair, et correspond à ce que j’ai toujours défendu pour le pays,
pour notre région : ils veulent plus d’autorité, plus de respect, dans tous les compartiments de notre société,
avec l’amour de la France et des Français »