Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône déclare dans un communiqué: « Au terme de ce second tour pour lequel les Français se sont mobilisés en nombre – ce dont nous ne pouvons que nous satisfaire – l’Assemblée nationale n’a ce soir pas de majorité claire. Face à cette situation, mon inquiétude est grande. Les résultats du second tour des élections législatives placent notre pays dans une situation politique complexe et laissent plus que jamais entrevoir le visage d’une France fracturée, ingouvernable. Le peuple de France s’est exprimé. J’attends désormais du président de la République qu’il fixe un cap clair à la nation et la nomination de celui ou celle qui aura la charge de conduire le prochain gouvernement, dont j’espère qu’il ne fera aucune place aux compromissions. Jamais je ne m’opposerai à la réussite de la France, mais jamais je ne soutiendrai la politique du pire et des irresponsables. Face à l’instabilité du pays et à des visions que tout oppose, comment engager les réformes essentielles ? Nos concitoyens ont besoin de réponses fortes et rapides à leurs préoccupations, parmi lesquelles la sécurité, la maîtrise de l’immigration, le pouvoir d’achat, l’éducation et la santé. En ce qui me concerne, je consacrerai toute mon énergie à la Provence afin qu’elle reste une terre d’excellence qui prend soin de ses habitants. Je serai particulièrement attentive au respect des engagements pris par l’État auprès des Provençaux, notamment en ce qui concerne les projets stratégiques en matière de transports, de logement et de rénovation urbaine. Ces avancées, nous les devons à nos concitoyens, quelle que soit l’expression de leur vote. Notre boussole doit être celle de l’intérêt général. C’est pourquoi je renouvelle mon appel au rassemblement et à l’union de toutes les forces de droite et du centre qui agissent au quotidien dans nos territoires et s’engagent, corps et âme, pour répondre aux inquiétudes légitimes des Français. Cette union nous aurait permis de résister au premier tour et de l’emporter au second. La situation politique actuelle impose plus que jamais que notre République soit celle des territoires, de l’écoute des élus de terrain, en prise directe avec nos concitoyens et les fractures du pays. Rassemblons-nous pour réparer la France.»