La saison prochaine s’annonce riche au Pavillon Noir. Au programme, de nombreux chorégraphes étrangers et dix pièces d’Angelin Preljocaj pour marquer 40 ans de création de 1985 à 2025.
Ambiance champêtre
Pour présenter sa saison le Pavillon Noir offre deux spectacles, côté jardin et côté cour. A l’extérieur le public a pu assister librement au spectacle délivré en plein soleil par le GUID (Groupe urbain d’intervention dansée) puis, sur réservation, poursuivre dans la grande salle du Pavillon noir pour découvrir le travail du chorégraphe Angelin Preljocaj avec ses danseurs. Le maestro donne le La, corrige les mouvements, effectue des démonstrations. La troupe revisite une pièce des années 80, « Larmes blanches ». Angelin Preljocaj, aime remettre sur le métier des spectacles qui ont vécu: «J’aime bien sentir les racines pour faire pousser l’arbre plus haut », commente le chorégraphe. « C’est un ballet très minimal très ancré dans les années 80 donc assez daté, comme on dirait daté au carbone 14, on sent l’époque du coup c’est cela qui est intéressant, c’est de revoir des œuvres comme ça ».
Preljocaj et international
Le chorégraphe aura la part belle cette saison. Pour marquer ses 40 ans de création, 10 pièces sont au programme. Parallèlement le Pavillon Noir s’ouvre à l’international. « On aura des chorégraphes du Mali, d’Italie, d’Espagne et du Liban», mentionne Carole Redolfi, la programmatrice et la secrétaire générale du Pavillon noir. « C’est une saison aussi ouverte aux femmes avec un focus sur 5 jeunes femmes chorégraphes ». Sans oublier l’artiste associée, la chorégraphe irlandaise Oona Doherty qui viendra avec une nouvelle création»
Une soixantaine de spectacles sont au programme cette saison.
Reportage Joël BARCY
Plus d’info et réservations : preljocaj.org/pavillon-noir/
Dès les 1er et 2 août le ballet Preljocaj dansera en plein air dans le cadre du prestigieux théâtre de l’Archevêché.
