Publié le 8 juin 2019 à 10h54 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 11h46
C’est au Radisson Blu, à Marseille, qu’une délégation de journalistes italiens- représentant, Il Gambero Rosso, Food La Repubblica, La Madia Travelfood, Civiltà del Bere, Bargiornale, Dolcegiornale ; Italia a Tavola ; Emotions, Le vie del gusto, Vanity Fair, Quotidiano Nazionale, Mete d’Italia e del mondo, Vino e cibo, Degusta ; I viaggi di radio 1-Radio Rai- vient d’être reçue par Alessandro Giovine, consul général d’Italie à Marseille, Patrick Boré, vice-président du Département des Bouches-du-Rhône et le Président de la Chambre de Commerce italienne à Marseille, Domenico Basciano. Une rencontre qui s’est tenue du 3 au 6 juin dans le cadre de la tournée de presse en Provence. Le principe étant de faire découvrir à des journalistes italiens, spécialisés en gastronomie, le territoire de la Provence d’un point de vue gastronomique. Elle fait suite au succès rencontré lors des deux incomings de journalistes italiens réalisés en 2017 et 2018. Le département des Bouches-du-Rhône, principal partenaire de cette opération conduite par la Chambre de Commerce Italienne pour la France de Marseille et Provence Tourisme, a souhaité renouveler son soutien à l’organisation. Occasion pour ces journalistes de participer à des itinéraires gastronomiques composés de spécialités provençales et de vins du terroir. Ils ont pu visiter les vignobles et rencontrer des chefs, des viticulteurs et des producteurs locaux.
L’objectif de ce voyage précisent les organisateurs est «de faire découvrir aux lecteurs italiens des visites gourmandes d’exception de notre territoire et des parcours territoriaux agrotouristiques thématiques, de développer les retombées médiatiques positives en Italie, de mettre en avant les réalités et les potentialités de notre territoire. Contribuer ainsi à l’attractivité touristique de la Provence à travers la découverte de sa gastronomie». Alessandro Giovine met en exergue le travail accompli par la Chambre de commerce italienne de Marseille: «qui a pour spécificité, et c’est une vraie force, de mettre aussi bien l’Italie à l’honneur sur ce territoire que ce territoire à l’honneur en Italie. Cela permet de mettre en lumière avec plus de pertinence les liens, les complémentarités existant entre le sud de la France et l’Italie». Une opération d’autant plus pertinente à ses yeux qu’«il y a encore trop de stéréotypes sur Marseille en Italie, une telle initiative doit permettre de faire découvrir les charmes de Marseille et de l’arrière-pays ainsi que des produits, notamment le vin rosé, peu connu dans la péninsule». Patrick Boré place pour sa part le propos sur le terrain de la gourmandise en avouant: «L’italien, je le parle mal mais je le mange bien». C’est dire s’il mesure la hauteur de l’enjeu, l’importance de faire découvrir la qualité des produits du territoire provençal, la beauté des paysages, les atouts touristiques. Il évoque une Provence devenue gourmande, la variété de ses terroirs. Précise: «Cette action s’inscrit dans la continuité de la célébration de la gastronomie à travers l’événement « Marseille-Provence 2019 », année de la gastronomie en Provence qui vise à contribuer à l’attractivité touristique de la Provence à travers la découverte de sa gastronomie…» Ajoute à ce propos: «Nos amis italiens connaissent surtout Nice, voire Saint-Tropez, nous les invitons à poursuivre le voyage sur nos côtes et l’intérieur de nos terres». Puis de se réjouir de la qualité du partenariat avec le Chambre de commerce italienne: «Avec laquelle nous travaillons en étroite collaboration notamment pour le Village italien de la Foire de Marseille, mais aussi pour l’envoi d’une vingtaine d’artisans à Gênes, en octobre, lors de l’opération Bonjour Provence et, en Décembre, pour la Foire artisanale internationale de Milan, la première Foire artisanale au Monde». Domenico Basciano évoque la qualité de la délégation présente, de l’efficacité du travail accompli avec le département. «Nous avons tant à gagner ensemble, Sud de la France et Italie. Nous avons des produits communs mais aussi des différences qui peuvent être autant de complémentarité. L’Italie travaille sur l’amertume depuis longtemps contrairement à ici, la France a une culture du fumée, pas l’Italie les exemples sont multiples».
Michel CAIRE