Circuit Paul Ricard 21-23 juin. Grand Prix de France de Formule 1 : la région Sud en pole position

Publié le 21 juin 2019 à  13h37 - DerniÚre mise à  jour le 29 octobre 2022 à  11h59

Renaud Muselier, prĂ©sident de la RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur, a inaugurĂ© ce jeudi 20 juin, le «Village Sud» au Grand Prix de France de Formule 1, en prĂ©sence de Christian Estrosi, prĂ©sident dĂ©lĂ©guĂ© de la RĂ©gion, PrĂ©sident du Grand Prix de France de Formule 1. A cette occasion, il a rencontrĂ© des lycĂ©ens et Ă©lĂšves de la rĂ©gion, invitĂ©s Ă  dĂ©couvrir les coulisses et les animations proposĂ©es dans le Village Sud tout au long de ce grand Ă©vĂ©nement sportif.

Inauguration du Village Sud par Renaud Muselier et Christian Estrosi et des jeunes en grande liesse (Photo J.P. Garufi)
Inauguration du Village Sud par Renaud Muselier et Christian Estrosi et des jeunes en grande liesse (Photo J.P. Garufi)

Renaud Muselier, prĂ©sident de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur et Christian Estrosi, prĂ©sident du Groupement d’IntĂ©rĂȘt Public (GIE) Grand Prix de France ont tenu une confĂ©rence de presse dans le cadre de l’inauguration du village Sud, occasion de revenir sur la prĂ©cĂ©dente Ă©dition et de faire le point sur les amĂ©liorations apportĂ©es cette annĂ©e ainsi que les enjeux que reprĂ©sente cette compĂ©tition pour le territoire. A leurs cĂŽtĂ©s, Claude Sage, administrateur dĂ©lĂ©guĂ© du circuit Paul Ricard qui ne cache pas sa satisfaction: «GrĂące Ă  la RĂ©gion le circuit a retrouvĂ© une dimension qu’il n’aurait jamais dĂ» perdre». Christian Estrosi rappelle que l’an dernier, pour le retour du Grand Prix de France, «nous avons connu une rĂ©ussite sportive absolue. Mais nous avons regardĂ© ce qui fĂąche, le vendredi il y a eu des heures d’embouteillage. Une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e et le Tribunal a considĂ©rĂ© que l’organisateur n’Ă©tait en rien responsable. Il n’empĂȘche, nous avons cherchĂ©, nous aussi, Ă  apporter des rĂ©ponses. GrĂące au rectorat, les Ă©coles seront fermĂ©es vendredi dans le secteur du Grand Prix, des entreprises donnent des RTT Ă  leurs salariĂ©s et nous avons beaucoup travaillĂ© avec le PrĂ©fet sur l’entrĂ©e du circuit Paul Ricard». Il se fĂ©licite de la venue de Christophe Castaner, ce vendredi sur le circuit: «Ce dĂ©placement montre que l’État français juge que ce Grand prix est important pour la France, qu’il offre une belle image de notre pays». Renaud Muselier d’ajouter: «C’est un vrai plaisir de voir le gouvernement se rĂ©approprier cette Ă©preuve. C’est un vrai succĂšs». Et un vrai plus dans les relations avec la Formula One Management (FOM) , la FĂ©dĂ©ration internationale de l’automobile (FIA) et la FĂ©dĂ©ration Française de Sport Automobile (FFSA). «Des relations qui sont dĂ©jĂ  trĂšs bonnes puisque la FOM poussent les organisateurs de Grands Prix Ă  s’inspirer de notre travail», reprend Christian Estrosi qui prĂ©cise: «Ils sont sensibles Ă  la dimension populaire, mĂ©diterranĂ©enne, que nous avons su donner Ă  ce week-end. Puis, il y a la prĂ©sence des jeunes. Il faut voir les yeux qui brillent Ă  la dĂ©couverte du paddock. Les Ă©curies, ingĂ©nieurs, pilotes nous ont dit que nous Ă©tions les seuls Ă  accueillir la jeunesse et qu’ils y Ă©taient trĂšs sensibles». Il prĂ©cise Ă©galement que «le Grand Prix c’est 550 emplois pĂ©rennes et plus Ă  venir». Et, toutes les entreprises qui avaient fait le choix d’ĂȘtre prĂ©sentes sur le circuit l’an dernier ont fait le choix de revenir «et nous en avons 50% en plus cette annĂ©e». Il rend hommage au propriĂ©taire: «C’est un partenaire loyal». Avec lequel «nous travaillons, ainsi que l’ensemble des grands Prix europĂ©ens, pour pĂ©renniser au-delĂ  de la pĂ©riode de 5 ans initiale l’accueil du Grand Prix» Renaud Muselier avance: «l’an dernier, nous ne savions pas trop comment les pilotes allaient rĂ©agir en venant au Paul Ricard. Alors que la pluie s’est invitĂ©e -ce ne sera pas le cas cette annĂ©e- ils ont tous reconnu la qualitĂ© du circuit». Ce Grand Prix tient-il Ă  ajouter: «C’est, pour un euro public investi, 8 euros qui sont injectĂ©s dans l’Ă©conomie locale». Et avance qu’ils n’entendent pas en rester au seul week-end du Grand Prix et Ă©voque d’autres Ă©preuves ainsi que des essais. Au-delĂ , Renaud Muselier dĂ©voile : «Nous disposons sur ce plateau d’un, si ce n’est du plus beau circuit au monde, d’une hĂŽtellerie de haut niveau, d’un parc photovoltaĂŻque et d’une zone industrielle. C’est dĂ©jĂ  unique mais nous n’entendons pas en rester lĂ . Nous voulons dĂ©velopper cette zone, crĂ©er un cercle vertueux, producteur d’emplois pour la jeunesse. Et si la zone se dĂ©veloppe comme nous le souhaitons, alors et seulement alors, se posera la question de la crĂ©ation d’une sortie d’autoroute pour le circuit ».
Michel CAIRE

L’édition 2018
-78M€ de retombĂ©es Ă©conomiques
-160 000 entrées sur 3 jours
-550 emplois locaux créés ou maintenus
-3 millions de spectateurs en France
Le village sud sur le circuit du Castellet
DĂ©gustations de chocolats, de calissons, d’huiles d’olive, de sirops provençaux, ateliers sur les plantes Ă  parfum, jeux concours, sur son stand installĂ© au cƓur du Village Sud, la RĂ©gion propose, tout au long de l’évĂ©nement, diverses animations.
-Vendredi 21 juin : journĂ©e spĂ©ciale dĂ©couverte de la F1, avec les sĂ©ances d’essais libres. Animations du Village.
-Samedi 22 juin : séances de qualifications. Animations du Village.
-Dimanche 23 juin : Grand Prix. Animations du Village.

Articles similaires

Aller au contenu principal