Ligue 1. OM 0 – PSG 3 : Quand le rêve se transforme en cauchemar

Quarante minutes ont suffi aux Parisiens pour dominer « le Classique » et s’imposer dans ce match à sens unique contre les Olympiens réduits à dix à la vingtième minute de jeu après l’expulsion de Harit.

Destimed Adrien Rabiot et Warren Zaire Emery
Adrien Rabiot et Warren Zaire-Emery se disputent le ballon (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

Le pouvoir d’un arbitre est immense. Il peut selon ses décisions changer le déroulement d’un match et influer sur le résultat final. L’OM était déjà mené (1-0) depuis la septième minute de jeu sur un but de Neves, quand François Letexier décide d’infliger un carton rouge à Amine Harit, coupable d’un pied levé trop haut sur le torse de Marquinhos.

Après quelques minutes d’attente et d’incertitude, les images de la VAR confirmaient la décision de l’arbitre qui se justifiait en direct au micro de DAZN à la fin du match. Un carton jaune aurait suffi pour sanctionner le geste de Harit qui ne voulait pas blesser volontairement Marquinhos. À onze contre onze, la tâche était difficile pour les Marseillais face aux Parisiens favoris de ce « Classique » au coup d’envoi. À dix contre onze,  arracher le point du match voire s’imposer devenait mission impossible.

La défense maillon faible

Destimed Luis Henrique
Sous le regard d’Achraf Hakimi, Luis Henrique tente de contrôler le ballon. (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

 

Et comme si le but concédé rapidement et l’expulsion de Amine Harit ne suffisaient pas, Leonardo Balerdi inscrivait un but contre son camp (29e). À (2-0), les Olympiens étaient tétanisés et rataient des gestes techniques élémentaires. Cinq minutes avant la fin de la première mi-temps, ils buvaient le calice jusqu’à la lie sur le troisième but de Barkola. Malgré les entrées en jeu de Rowe et de Lirola, le score ne bougeait plus.

Depuis le début de la saison, Roberto De Zerbi a composé neuf défenses différentes en neuf matchs avec le handicap des suspendus et des blessés. Hier soir, Quentin Merlin blessé avec l’équipe de France espoirs, n’était pas apte à reprendre la compétition. Quant à Chancel Mbemba, son ombre plane toujours au dessus du stade. Mais Roberto De Zerbi a confirmé pendant la conférence de presse, qu’il ne comptait plus sur lui. On ne peut que le regretter car l’expérience de Chancel aurait été appréciable hier soir.

Les 66 115 spectateurs ont quitté l’Orange Vélodrome déçu. Il faudra très vite rebondir dimanche prochain à Nantes sous peine de glissade au classement général de la Ligue 1.

Gilbert DULAC

Articles similaires

Aller au contenu principal