Le président de la Chambre régionale se félicite d’une stratégie régionale en faveur de l’ESS présentée par Renaud Muselier

Denis Philippe, président de la Chambre régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (Cress) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, tient à remercier le Président Renaud Muselier, « pour le vote lors de l’assemblée plénière du Conseil régional, d’une délibéra on concernant la stratégie régionale en faveur de l’économie sociale et solidaire. Représentant 7% du PIB de la région, 12 000 entreprises, 174 000 salariés, 10% de l’emploi régional, l’économie sociale et solidaire est un poids économique important, avec un réel potentiel de croissance. C’est à partir de cette réalité économique, que la Région a souhaité, en coordination avec la Chambre régionale et ses organisations représentatives, construire sa stratégie régionale. Cette délibération a fait l’objet d’attaques sans précédent de la part d’un élu du Rassemblement National, caricaturant nos modèles d’entreprendre et méprisant dans son intervention le rôle crucial des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Je salue la réponse, sans détour, du Président Renaud Muselier, pour rendre compte de la réalité des entreprises et des acteurs de l’ESS, de leur performance économique, autant que de la pertinence de leurs réponses aux besoins des territoires, en proximité, par l’innovation sociale. Dans la santé, l’agriculture, le sport, la culture, l’industrie, le bâtiment, le maritime, la filière textile, le tourisme, et de nombreux autres secteurs d’activités, les structures de l’ESS font la démonstration de leur capacité d’entreprendre par leurs modèles associatifs, coopératifs, mutualistes, par la création de fondations, ou encore par des modèles hybrides de sociétés commerciales avec une utilité sociale. Face à la crise économique et démocratique que nous subissons, nos entreprises résistent et agissent en proximité, au cœur des villes urbaines comme en ruralité, pour tenter de répondre, dans une démarche responsable aux enjeux de notre temps. Quand on entreprend dans l’ESS, on fait le choix de l’audace et on fait le choix de défendre la solidarité. »

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