Publié le 9 juillet 2019 à 23h13 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 12h00
Le Conseil d’Administration de la Fondation du Camp des Milles- Mémoire et Éducation, établissement reconnu d’intérêt public en charge du Site-mémorial du Camp des Milles, a procédé au renouvellement statutaire de son bureau.
Alain Chouraqui, directeur de recherche émérite au CNRS, a été réélu président de la Fondation, avec à ses côtés Serge Klarsfeld comme vice-président, Philippe Joutard, ancien recteur, comme secrétaire et Jean-Louis Medvedowsky comme trésorier.
Ces votes ont été acquis à l’unanimité du Conseil, composé de quatre ministères, de la Région Sud, de la Métropole d’Aix Marseille Provence et de la Ville d’Aix, ainsi que des principaux partenaires privés et associatifs de la Fondation (comme la FMS, la SNCF et la Cepac), et de personnalités qualifiées. Alain Chouraqui a vivement remercié les membres du Conseil pour leur confiance encore une fois renouvelée. Le rapport d’activité et le rapport financier de l’année 2018 avaient été auparavant approuvés à l’unanimité par le Conseil d’Administration. Ces rapports soulignent l’augmentation constante et significative du nombre de visiteurs du Site-mémorial depuis son ouverture fin 2012 (avec 68 000 jeunes en 2018 sur 121 000 visiteurs), le renforcement de son autofinancement élevé (près de 60%), ainsi que le développement des actions de la Fondation vers des publics de plus en plus divers, en particulier vers ceux relevant de la politique de la ville, de la Justice ou du monde sportif. En travaillant sur toute la chaîne du savoir, depuis la recherche scientifique jusqu’aux outils d’éducation citoyenne, la Fondation du Camp des Milles est devenue un outil reconnu de recherche et d’éducation à la citoyenneté face au contexte national et international de montée des extrémismes et radicalisations, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie. La Fondation a ainsi très vite développé son rayonnement comme l’ont montré notamment les importants partenariats internationaux mis en place, comme par la quarantaine de pays impliqués dans sa Chaire de l’Unesco et bientôt par l’installation de l’Université européenne Civis pilotée par AMU et dont la Fondation est partenaire. «Ce large écho était bien le souhait des anciens résistants, internés et déportés à l’origine du projet de Site mémorial, dans le but d’aider à la réflexion de tous, pour que ne se reproduise plus un passé terrible fait d’intolérances extrémistes et de violences barbares nuisibles à tout le corps social», rappelle la Fondation.