Malgré un match nul laborieux, les Bleus se qualifient pour les quarts de finale de la compétition qui se joueront en mars 2025.
« Que c’est triste Venise », chantait Charles Aznavour en 1964. Que c’est triste aussi un Stade de France qui sonne creux avec seulement 16 611 spectateurs, dans une drôle d’ambiance avec des mesures de sécurité renforcées autour du stade et dans le stade.
Sous les yeux de trois présidents de la République française dont l’actuel, les Bleus de Didier Deschamps n’ont pas réussi à dominer l’équipe israélienne certes volontaire et solidaire mais limité techniquement et 81e au classement de la Fifa. Il fallait attendre la 46e minute de jeu pour voir Mike Maignan effectuer son premier arrêt du match. Il y avait toujours un pied, une jambe où les réflexes de Perez, le bon gardien de but d’Israël, pour s’opposer aux attaquants français.
Direction Milan
Orphelins d’Antoine Griezmann et sans Kylian Mbappe -que Didier Deschamps n’a pas sélectionné- les Bleus n’ont pas trouvé la solution technique et tactique pour au moins inscrire un but. Sans réussite avec le PSG, Randall Kolo Muani ne parvient pas à s’imposer avec le maillot bleu. Michael Olise remplacé par Kingsley Coman (70e) se perd dans ses dribbles. Les trois frappes d’Eduardo Camavinga n’étaient pas décisives. Warren Zaire-Emery et Christopher Nkunku échouaient sur Perez.
En jouant ainsi avec ce faible niveau technique, les Bleus seront battus par l’Italie dimanche soir à Milan. Les Italiens ont confirmé leur domination sur le groupe en s’imposant en Belgique (1-0).
Gilbert DULAC
