Deux hommes, suspectés d’avoir participé à une fusillade devant une discothèque de Saint-Péray (Drôme) ont été interpellés en début de semaine. Cette intimidation avait coûté la vie à Nicolas Dumas âgé de 22 ans, mortellement blessé à la tête.
Collaboration efficace
L’opération menée en collaboration avec les polices judiciaires de la Drôme-Ardèche et de Marseille a été rapide. Grâce à un travail sur la téléphonie et à la location de véhicules les deux auteurs présumés ont été interpellés à Marseille et à Cavaillon. Dans leur opération d’intimidation sur le parking de la discothèque, le Cévenne, à Saint-Peray, un jeune rugbyman a été tué.
Victime collatérale
« Nicolas Dumas est une victime qui n’est mêlée ni près ni de loin à cette histoire, indique Nicolas Bessone le procureur de la République de Marseille. Il était malheureusement comme de nombreux jeunes, ce weekend de Toussaint, devant la discothèque. Il a été tué dans ce qui ressemble à une menace d’intimidation qui visait la discothèque ». Toujours selon le procureur : « ils reconnaissent la matérialité des faits reprochés ». Le conducteur âgé de 23 ans reconnaît avoir conduit le tireur devant la discothèque et ce dernier confirme avoir tiré avec ce qui pourrait être un 357 Magnum.
« Tout ramène à Marseille »
« Une fois de plus ces actes remontent à Marseille », confirme le procureur. C’est la base départ de cet acte commandité ». À Marseille, dans la cité de la Bricarde, les policiers de la Bac Nord ont interpellé le tireur âgé de 19 ans, originaire d’Italie. Appréhendé sur un point de deal. Son complice présumé, âgé de 23 ans, a été interpellé à Cavaillon. Il est connu de la justice et soupçonné d’avoir conduit le véhicule devant la boite de nuit. L’homme qui a ouvert le feu, cagoulé et habillé en noir, est arrivé à pied, calme, marchant les mains dans les poches avant de sortir un pistolet. Il a ouvert le feu sur les groupes de jeunes devant le Cévenne à quatre ou cinq reprises. Une des balles a blessé alors mortellement le jeune rugbyman au niveau de la tête.
Reportage Joël BARCY
