Battu au Vélodrome par Auxerre (3-1) le 8 novembre, les Olympiens dominés en première mi-temps, se sont imposés sur le même score à Lens grâce à des buts de Rongier, Luis Henrique et Hojbjerg.
Cet OM 2024-2025, version Roberto De Zerbi, est déconcertant. Capable du pire à Marseille contre le promu auxerrois, dans un match catastrophique, est capable du meilleur hier soir dans un environnement hostile face à une équipe joueuse qui a des qualités athlétiques.
En prenant trois points au stade Bollaert-Delelis, les Marseillais ont consolidé leur troisième place. Ils sont à trois points de Monaco qui sera dimanche prochain à 20h45, l’adversaire de la soirée. Le coach et son staff ont toute la semaine pour bien préparer ce match afin de battre les Monégasques qui auront joué mercredi en Ligue des Champions contre Benfica. Les joueurs doivent s’imposer et démontrer qu’il n’y a pas de syndrome du Vélodrome après les échecs contre le Paris Saint Germain et Auxerre.
Rulli et Rongier décisifs
Arrivés tard à Lens à cause des mauvaises conditions atmosphériques, Geronimo Rulli et Leonardo Balerdi sélectionnés avec l’Argentine, n’avaient pas participé au dernier entraînement. Décisif à trois reprises, Rulli a encore fait apprécier ses qualités malgré la réduction du score par les Lensois (1-2) à dix minutes de la fin du temps réglementaire.
Titularisé au milieu de terrain avec Rabiot et Hojbjerg, Valentin Rongier a effectué un gros travail de récupération. Il a eu le bonheur d’ouvrir le score d’un tir croisé après un contre mené par Greenwood et Maupay double passeur décisif sur les deux premiers buts. Rongier est aussi au départ du contre rapide conclu par le but de Luis Henrique.
Intervention de la VAR
L’OM a résisté à la pression lensoise après le but de Fulgini. Le match était relancé et le RC Lens égalisait à cinq minutes de la fin. Mais le but était refusé après l’ intervention de la VAR pour une faute sur Bilal Nadir dans le camp lensois. Eric Wattellier, l’arbitre, accordait un coup franc à l’OM qui était transformé par Pierre-Émile Hojbjerg.
Les deux équipes étaient passées par toutes les étapes de l’ascenseur émotionnel pendant les cinq dernières minutes de ce bon match qui a fait la joie des mille supporters marseillais qui avaient fait le long déplacement vers Lens.
Gilbert DULAC