Billet. Censure… Et maintenant what else ?

331 voix sur 332. La gauche a fait quasiment le plein (à l’exception d’une députée socialiste ) de la censure. Et maintenant ? La gauche va-t-elle tomber dans le panneau ? Comme un remake des Européennes et des Législatives, c’est LFI qui s’exprime en premier, obstrue l’espace à Gauche, obstrue l’avenir en entonnant son antienne : « Le programme, tout le programme, rien que le programme. » Serait-on projetés dans un jour sans fin ? Le NFP est effectivement arrivé en tête, pas seulement pour son programme mais pour faire barrage au RN. Et, même en tête, il n’a pas la majorité absolue qui lui permettrait de gouverner. LFI le sait mais, pour LFI la vérité est ailleurs.

Le gouvernement est tombé. Ce n’est qu’un début. Le combat continue pour le populisme Lfiste qui entend nourrir le chaos avec son partenaire, en populisme, le RN. Il faut faire chuter, le plus tôt possible, Emmanuel Macron pour une présidentielle qui… sans surprise, donnera la victoire à Marine Le Pen. Mais, lors de bonnes législatives, si la gauche continue à être bien sage avec Jean-Luc Mélenchon, elle disparaîtra au profit de LFI. Le scénario catastrophe est connu. Le populisme n’aime pas le peuple, c’est même le dernier de ses  problèmes.

Alors, la vie est là, ni simple ni tranquille et pourquoi pas un Parlement qui se met à travailler, qui cherche à construire. Pourquoi pas une démocratie revivifiée ?

Au début était la seconde élection d’Emmanuel Macron, avec la certitude qu’il ne pourra pas se présenter pour un troisième mandat consécutif, faisant de lui un préretraité. Fragilisé, il l’est encore plus à cause d’un dossier des retraites mal traité, mal géré. Avant une nouvelle rupture, lors des européennes. Emmanuel Macron qui avait su s’afficher lors de sa première élection comme pro-européen, faisant naître un désir d’Europe dans le pays. Une Europe plus que jamais nécessaire dans un monde en pleine mutation. Puis une dissolution bâclée. Et une vie politique qui tend à se résumer à un ego, deux ego, trois ego…

Pendant ce temps, l’Europe est mise à mal, le changement climatique se délecte de l’élection de Trump et chante à tue-tête « l’été sera chaud », pendant ce temps la sécurité, l’éducation, la santé, le rapport euro-africain, le virage de l’IA que la France et l’Europe rate… Comment va le monde ? Il est désespérant et cela impose encore plus de croire que le bonheur est toujours pour demain.

Michel CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal