Dix jours après les premières heures de 2025, le concert du nouvel an a réjoui le public, d’un Grand Théâtre de Provence archi comble, invité par Dominique Bluzet à déguster une flûte de champagne à l’issue du concert.
Pour célébrer le nouvel an, Jérémie Rhorer et son orchestre du Cercle de l’Harmonie proposaient un programme en deux parties, une française, l’autre autrichienne. L’occasion d’offrir un concert des plus agréables au public qui était venu en nombre. En première partie, Offenbach, Gounod, Delibes et Bizet étaient de la fête. L’occasion pour les musiciens de défendre un répertoire joyeux, du cancan à la marche des rois. Un orchestre aux couleurs idéales et aux nuances appréciées conduit de main de maître par Jérémie Rhorer en pleine forme pour faire briller les partitions, notamment les deux opus de Delibes, la valse lente de Coppélia et le pizzicato de Sylvia, délicatement donnés par l’orchestre et savourés avec délice par les mélomanes, histoire de se souvenir que Delibes est un compositeur trop peu joué.
La deuxième partie était estampillée « famille Strauss » puis valses et polkas du père et du fils se succédaient. Des interprétations qui, si elles ont permis aux cordes de faire valoir leur côté soyeux, on révélé une petite harmonie d’extrême qualité avec, notamment, deux flûtistes au sommet de leur art qui ont bien mérité d’être mises en valeur par le directeur musical qui, visiblement, s’est bien amusé à sa direction et nous a aussi réjouis. L’année classique au Grand Théâtre de Provence a bien débuté.
Michel EGEA
