Publié le 2 septembre 2019 à 10h24 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h29
Pour la troisième année de l’ère Blanquer, l’école poursuit sa mue… Instruction obligatoire dès 3 ans, priorité à l’école primaire et à l’apprentissage de la lecture, réforme du baccalauréat… Ce lundi 2 septembre, c’est une rentrée placée sous le signe du changement pour les 12,4 millions d’écoliers, collégiens et lycéens et leurs enseignants.
Les 871 000 enseignants ont découvert leurs salles de classe et pris connaissance de leur emploi du temps (pour le secondaire) dès vendredi, puisqu’ils commencent traditionnellement leur année un jour avant les élèves. Inquiets face à la réforme du bac, plusieurs organisations syndicales ont d’ores et déjà annoncé en juillet le dépôt de préavis de grève sur l’ensemble du mois de septembre pour d’éventuelles actions. Lors de sa conférence de presse de rentrée, mardi 27 août, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a préféré jouer la carte de l’apaisement, plaçant l’année à venir «sous le signe de la maturité et de la réussite» et insistant sur la nécessité de renforcer le bien-être des professeurs. Concernant les lycées, fini les sections L, ES et S. Les élèves de premières choisissent désormais leur parcours scolaire à la carte pour arriver au nouveau bac en 2021, resserré sur quatre épreuves écrites et un grand oral. Concernant maternelle et primaire l’âge de l’instruction obligatoire est passée de 6 à 3 ans et les classes de grande section de maternelle vont être dédoublées dans les zones prioritaires. Au primaire, ce dispositif est déjà mis en place et il continuera de s’étendre. Autre nouveauté, les drapeaux français et européen seront désormais accrochés dans toutes les salles de classe des écoles, collèges et lycées. La loi Blanquer prévoit également de mieux inclure les élèves en situation de handicap qui seront 24 500 à rejoindre les bancs de l’école en cette rentrée.
Anna CHAIRMANN