Publié le 30 septembre 2019 à 12h03 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 12h32
Et de trois ! Après Montpellier (1-1), Dijon (0-0), les Olympiens ont encore perdu deux points en concédant le match nul, hier soir, face à une bonne équipe rennaise. Certes, l’OM est orphelin de Florian Thauvin et Alvaro Gonzalez blessés ainsi que de Dimitri Payet et Boubacar Kamara suspendus, mais cette équipe a tout de même des arguments pour s’imposer. Ce matin, les joueurs d’André Villas-Boas, un entraîneur qui reconnaît ses erreurs, sont cinquièmes à trois points du podium de la Ligue 1. Contre une équipe bien organisée tactiquement et avec des bons techniciens comme le jeune Camavinga et Niang, les Olympiens ont livré une première mi-temps d’un niveau faible. Apathiques et fantomatiques, ils ont logiquement concédé l’ouverture du score. Da Silva libre de tout marquage débordait et centrait au premier poteau pour Niang qui battait Mandanda. Les Marseillais regagnaient les vestiaires sous les sifflets en n’ayant cadré aucun tir pendant les quarante-cinq premières minutes de jeu. Au hit-parade des sifflets du public en colère, Jordan Amavi a été la tête de Turc des supporters. Après le match, le coach portugais de l’OM a fustigé ces sifflets qui «tuent l’équipe et le joueur», selon lui. Heureusement, la deuxième période fut de meilleure qualité. Les coéquipiers de Steve Mandanda se réveillaient et retrouvaient leur football. Un corner de Bouna Sarr était repris de la tête par Duje Caleta-Car qui égalisait. L’OM se ruait à l’assaut des buts rennais sans pour autant trouver la faille. A cinq minutes de la fin du temps réglementaire, Steve Mandanda réussissait un double arrêt qui permettait à son équipe de préserver le point du match nul. On s’en contentera. Vendredi prochain, direction la Picardie et le stade de la Licorne à Amiens pour s’opposer aux Amiénois. Coup d’envoi à 20h45.
Gilbert DULAC