Publié le 1 octobre 2013 à 19h46 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h23
Une semaine pour construire ensemble une ville utopique tel est le dernier défi lancé, dans le cadre du festival Métamorphoses, par Lieux Publics. Une performance inédite qui va voir pousser une ville éphémère en carton sur l’esplanade Bargemon. C’est avec la participation des habitants, une semaine durant à partir de ce mardi 1er octobre que cette ville éphémère se bâtit à raison de 5 bâtiments par jour. Le plasticien Olivier Grossetête accompagné de plus de trois mille personnes, va ainsi élever une vingtaine de bâtiments de différents volumes pour donner forme et vie à cette ville. Ville utopique, certes mais qui met en œuvre une démarche du faire-ensemble du bâtir ensemble qui ne l’est pas. En implantant une fiction dans notre espace quotidien, « cette ville éphémère va perturber notre perception de la ville contemporaine. Elle deviendra une nouvelle agora publique au fur et à mesure de son élévation », souligne Pierre Sauvageot, directeur de Lieux Publics. En continu pendant l’élévation, cet espace deviendra un lieu de vie, de réflexion et de créativité. En effet, une revue de presse quotidienne animée par le collectif DaZibaos Anonymes passera au crible l’actualité sur un mode poétique. En fin de journée, il sera question de « La ville qui danse » qui mettra en mouvement et en musique ces monuments de carton. En récompense vers 19h30 « les soupes de chantier » seront à déguster. Le week-end, des intermèdes chantés et de poésie avec ProVocé et Artaud cité investiront cette ville sans nom. Le dimanche 6 octobre à 16 heures, le public pourra soulever les constructions, les faire bouger pour arriver à l’inévitable destruction.
P.M-C.
« La ville éphémère » s’élèvera tous les jours de 10 heures à 12h30 et de 14 heures à 19 heures.
Plus d’infos: Lieux Publics