Ligue 1. OM 2 – Lille 1: Une bonne bouffée d’oxygène

Publié le 3 novembre 2019 à  14h00 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h24

La joie de Sanson à genoux devant les supporters après son but (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
La joie de Sanson à genoux devant les supporters après son but (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)

Ils étaient 53 321 spectateurs pour assister, hier, à la victoire de l’OM sur Lille. Combien seront-ils dimanche prochain, 10 novembre, pour encourager leur équipe face à l’Olympique Lyonnais entraîné par Rudi Garcia ? Certainement plus, voire beaucoup plus qui souhaiteront voir Garcia sur le banc de l’équipe opposée à l’OM. Il y a six mois, Garcia entraînait Marseille. Dimanche soir, il changera de banc. Les oreilles de l’entraîneur lyonnais ont déjà dû siffler et lui faire mal à la fin d’OM-Lille. Car il est attendu de pied ferme à l’Orange Vélodrome où un langage fleuri et autres chants d’oiseaux sont prêts pour l’accueillir. Les supporters de l’OM sont rancuniers et lui ont déjà fait savoir. Ils le jugent responsable des mauvais résultats de l’équipe la saison dernière. Après avoir battu Metz (2-0), les Lyonnais ont confirmé leurs progrès en s’imposant dans le temps additionnel à Toulouse hier soir (3-2). Voilà un match qui va se jouer dans un contexte tendu et dans un stade plein. En attendant cet « Olympico », ce choc entre les deux Olympiques ainsi nommé par Canal Plus depuis 2009, les joueurs d’André Villas-Boas ont battu ceux du Marseillais Christophe Galtier. Le Portugais n’est pas allé à la pharmacie acheter des remèdes pour améliorer la combattivité, la technique et la créativité de ses joueurs. Fantomatiques et dominés à Paris et à Monaco, les Olympiens méconnaissables n’ont pas subi le jeu des Nordistes. Ils ont mis dès le coup d’envoi les ingrédients pour remporter ce match. Morgan Sanson, à la récupération du ballon relâché par Mike Maignan et le lillois Gabriel contre son camp, sont les buteurs de ce match d’un bon niveau. Malgré la réduction du score par Soumaoro sept minutes avant le coup de sifflet final, l’OM résistait et ne craquait pas pour le plus grand bonheur des spectateurs. Place maintenant au choc entre les deux olympiques que tout Marseille attend.
Gilbert DULAC

Articles similaires

Aller au contenu principal