Publié le 14 novembre 2019 à 12h39 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h24
«Travailler sur la sécurité des mobilités, c’est lutter contre le terrorisme, contre la délinquance itinérante, la pression migratoire et l’insécurité routière. La notion plus traditionnelle de police de la route s’efface au profit de celle de la sécurité des mobilités.» Une sécurité qui est une «des priorités stratégiques de la Gendarmerie nationale.»
Dans ce cadre, la région de gendarmerie Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de présenter au travers de cette deuxième édition des Ateliers de la proximité le thème : « Sécurité des flux, sécurité des mobilités », ouverts aux partenaires extérieurs afin d’illustrer certaines tendances et comparer les approches. Une rencontre qui s’est tenue au sein de hémicycle de l’Hôtel de Région et lors de laquelle il a été rappelé que «le bon fonctionnement des mobilités est indispensable au développement économique mais aussi à la cohésion sociale». Vaste programme qui touche notamment toutes les composantes de la gendarmerie -de la brigade territoriale, aux unités expertes (GIGN) en passant par les unités spécialisées (gendarmerie maritime, gendarmerie des transports aériens)-. «Toutes contribuant à la sécurité des mobilités», est-il précisé. La gendarmerie s’appuie sur des processus innovants pour construire de nouvelles structures : le Centre national de la sécurité des mobilités (CNSM – situé à Paris). «L’objectif de ce dernier est d’améliorer la sécurité des mobilités sur le territoire», que ce soit dans le domaine du transport de personnes, de fret, ou encore de convois plus sensibles, en raison de la valeur des biens transportés ou en termes d’ordre public (matières dangereuses, convois nucléaires, Banque de France, munitions et explosifs, convois militaires, œuvres d’art, personnes sensibles à l’instar des détenus particulièrement signalés, des délégations étrangères, etc.). Ce seul domaine représente près de 400 missions par mois, auxquelles s’ajoutent en moyenne 70 missions pour les train marshalls, dont le CNSM suit également l’activité. Et en Provence-Alpes-Côte d’Azur cela concerne le suivi des convois ITER. Cette journée a été ponctuée, en autres, par une démonstration d’intrusion dans un téléphone portable, ou encore la détection de produits stupéfiants par un chien…
La rédaction