Publié le 20 novembre 2019 à 18h50 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h26
Le voyage de la semaine dernière à Carcassonne s’est terminé sur une défaite 19-10 pour Provence Rugby. Un nouveau revers à l’extérieur et pire, même pas un point de bonus défensif dans la gamelle. Elle est loin l’euphorie du premier déplacement à Mont-de-Marsan qui avait permis aux Provençaux de totaliser 5 points au classement à l’issue de la première journée. Mais à Carcassonne au-delà des fautes techniques et d’un essai «casquette» qui aurait pu être largement évité, des points positifs sont venus alléger la contre performance. «Depuis trois semaines, confie le troisième ligne provençal Bertrand Guiry, notre travail est de nous concentrer sur notre jeu, d’être propres sur les fondamentaux, ce que nous avons fait à Carcassonne. Mais il nous a manqué la précision technique ; nous sommes capables de beaucoup entreprendre seulement nous laissons encore tomber beaucoup de ballons. Trop de fautes pour ramener la victoire malgré le fait que dans l’intensité et dans le plan de jeu nous avons respecté les consignes. Désormais il nous faut être plus précis ballon en main et nous mettre un peu moins en situation difficile. C’est ce que nous avons travaillé cette semaine à l’entraînement. Alors c’est sûr il y a de la frustration de revenir avec une défaite mais par rapport au précédent déplacement à Aurillac c’était le jour et la nuit. Aujourd’hui les conditions hivernales ne nous permettent pas d’envoyer du jeu comme nous le voudrions, et d’autres équipes font ça mieux que nous. Il faut en prendre conscience et travailler plus pour y arriver. Contre Biarritz ce sera forcément dur ; ils sont habitués à ces conditions climatiques délicates ; il nous faudra être aussi forts sur les fondamentaux que ce que nous avons pu l’être à Carcassonne et être bien meilleurs avec le ballon en main.» Et Biarritz, Bertrand Guiry connaît bien. Il a quitté le club basque l’été dernier pour signer à Provence Rugby. Ce déplacement aura pour lui un goût particulier. «Il y aura pour moi beaucoup de joie de retrouver mes amis là-bas. J’espère passer un bon moment et profiter de ces retrouvailles avec une bonne performance de mon équipe. Sinon le retour aura un goût amer. Mais il me tarde d’y aller et surtout de faire un bon match. Biarritz a un énorme potentiel, le cinq de devant on se connaît depuis longtemps, mais ils sont irréguliers et il nous faudra en profiter. Même si nous ne sommes pas favoris…» Même son de cloche chez le manager général Fabien Cibray qui se plait à souligner l’évolution positive du jeu aixois à Carcassonne sans occulter les faiblesses techniques. Et une fois de plus il souligne combien le travail effectué cette semaine est important pour opposer une présence efficace face à Biarritz. Avec une infirmerie qui se vide progressivement, le sourire est de rigueur. Départ des noirs ce jeudi pour un long déplacement en autocar…
Michel EGEA