Publié le 26 décembre 2019 à 21h14 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h29
L’usine Alteo de Gardanne, leader mondial des alumines de spécialité vient d’être placée en redressement judiciaire, l’UD FO 13, dans un communiqué alerte sur la situation des 511 salariés de cette usine, appelle à la responsabilité de chacun et indique qu’elle soutiendra toutes les actions décidées par les salariés.
L’Union Départementale des syndicats FO des Bouches-du-Rhône partage «la colère légitime» du syndicat FO d’Alteo et, au-delà, de tous les salariés de cette usine emblématique du bassin minier. L’UD entend alerter «sur la situation des 511 employés qui, jour après jour, ont prouvé leurs savoir-faire et leur maîtrise technique ayant permis à l’usine de devenir le leader mondial des alumines de spécialité. Le syndicat FO n’a eu de cesse de se battre pour l’amélioration des conditions de travail des salariés de l’usine et, en même temps, pour diminuer les rejets nocifs dans la Méditerranée et garantir l’activité jusqu’en 2021.» L’organisation syndicale rappelle «son attachement aux questions environnementales et tient à préciser que les salariés sont les premiers exposés.» L’usine Alteo vient d’être mise en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce et l’autorisation préfectorale d’activité ramenée à décembre 2019. L’UD appelle «à la responsabilité de chacun car cette situation fera tomber dans la précarité un grand nombre de salariés et leurs familles. La décision qui touche Alteo est purement incompréhensible et dangereuse ; elle ne peut conduire qu’à un véritable massacre économique et social dans un bassin d’emploi déjà affaibli et en grande difficulté. L’UD FO 13 est aux côtés des 511 salariés de l’usine et des 1 000 salariés de la sous-traitance menacés de perdre leur emploi, et soutiendra toutes les actions qu’ils décideront pour le maintien de l’usine et de tous les emplois directs et induits».