Publié le 10 janvier 2020 à 11h24 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Comment le mouvement social contre la réforme des retraites a-t-il passé la période des vacances de fin de l’année. A Marseille la réponse a été claire, “très bien”. La mobilisation reste forte, elle se renforce même avec plusieurs dizaines de milliers de personnes qui ont battu le pavé ce jeudi 9 janvier. Et les slogans et pancartes toujours aussi significatifs d’un état d’esprit déterminé mais aussi créatif. Ainsi «Yes we canne» est devenu un récurrent, tout comme «la retraite, pas l’arthrite» ou encore chez les professionnels de santé: «Laissez-nous soigner, pas saigner». On pouvait également lire: «J’ai essayé d’être pauvre, j’ai pas aimé. Signé Furax» ou «féministes contre la réforme des retraites, pour l’égalité salariale».
Michel CAIRE
Des politiques dans la manif
Au sein du cortège on a rencontré Jean-Marc Coppola, PCF-Printemps Marseillais pour qui «cette semaine est un tournant après que le Gouvernement a cherché le pourrissement. Il a échoué, la détermination et les convergences sont plus fortes qu’avant les Fêtes et il ferait bien de mesurer le rapport des forces et de retirer son projet. Et je suis persuadé que ce mouvement aura des retombées positives, non seulement pour obtenir le retrait mais aussi pour de nouvelles avancées sociales».
Sébastien Barles EELV, tête de liste de Debout Marseille indique: «Je suis présent en solidarité avec ceux qui luttent depuis des semaines. Cette lutte est exemplaire car la population a majoritairement compris que, dans cette réforme proposée il y a du flou et quand c’est flou il y a un loup, une dérive financière. C’est insoutenable, une régression que le Gouvernement essaie de faire passer en force»
M.C.