Publié le 11 octobre 2013 à 21h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h24
Marie-Arlette Carlotti rappelle que « les valeurs de la République, parce qu’elles protègent, permettent à tous de porter fièrement leur culture, leur mémoire, leur religion ».
Puis de se prêter au jeu des questions-réponses. Et, ministre déléguée aux personnes handicapées, elle est interrogée sur ce qu’elle entendrait faire en ce domaine à Marseille si elle était élue à la tête de la Ville : « Nous avons un gros retard dans cette Ville qu’il faut combler d’autant plus vite qu’en 2015 nous nous sommes engagés, au niveau national, à offrir un accès universel. Et nous en sommes loin. Alors il s’impose d’avoir une politique volontariste d’autant que travailler pour les handicapés c’est travailler pour tous, c’est faciliter la vie aussi aux personnes âgées, aux parents avec une poussette ».
Il est aussi question de sécurité, de personnels soignants qui ne veulent plus aller dans certains lieux des quartiers Nord :« Je ne suis ni pour les militaires, ni pour les drones, mais je suis pour la sécurité. Il faut encore développer les effectifs de la Police Nationale et je veux tripler les effectifs de Police municipale pour arriver à des situations que l’on connaît à Nice ou à Lyon. Je ne suis pas pour armer cette police mais je veux qu’elle travaille de nuit afin de protéger ceux, et notamment les femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Je souhaite également, sous le contrôle d’un comité d’éthique, fédérer les systèmes de vidéo-surveillance. Et puis il faut donner de l’emploi aux jeunes qui ont fait des études. C’est eux qui doivent devenir les modèles dans les quartiers».
Elle ajoute : « Et puis, au-delà, il faut renforcer le civisme, en commençant par les élus, mais cela doit concerner tous les Marseillais. On ne peut pas stationner n’importe où, jeter des papiers… avec un peu de civisme nous ferions des progrès immenses ». Elle souhaite également relancer la Canebière : « C’est une balafre au cœur de ma ville. Elle doit à nouveau être un lien entre les quartiers. Elle doit être nettoyée, sécurisée, piétonnisée. Je persiste à penser qu’on peut faire là mieux que les Ramblas ».
C’est au tour de la question de l’emploi d’être abordée : « C’est l’entreprise qui en crée, nous, nous pouvons fédérer. Le monde économique me dit se débrouiller mais qu’il manque une synergie. Il faut utiliser pleinement l’outil que représente la métropole pour devenir une capitale de la Méditerranée. Je veux créer une agence pour aider les entreprises, je veux travailler en direction de l’économie sociale et solidaire. Et puis, je ferai tout pour que l’élan de MP2013 se prolonge. Le Port repart, il faut l’aider, développer la réparation navale, on peut créer entre 3 et 4000 emplois sur le port ».
Michel CAIRE
