Publié le 16 octobre 2013 à 21h24 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h24
Eugène Caselli revient sur les propos de Samia Ghali selon lesquels le Premier Ministre l’aurait poussé à rejoindre Patrick Mennucci: « C’est faux, comme la rumeur sur le poste de sénateur qui traîne depuis un an. Ce qui est vrai, c’est que le 15 octobre, j’ai vu Patrick Mennucci en tête à tête pendant 1h30, au terme de cette rencontre j’ai prévenu, par courtoisie, le Premier Ministre, le chef de la majorité, que je rejoignais le Maire des 1/7. J’ajoute que Jean-Marc Ayrault a autre chose à faire que de s’occuper des primaires à Marseille ».
« Nous avons des personnalités différentes, mais nous avons aussi des convergences»
Il reprend : « Cela n’aura échappé à personne, . Mon choix est politique. Nous partageons avec Patrick Mennucci la même vision de la métropole, ce n’est pas le cas avec Samia Ghali, nous nous retrouvons également sur le développement économique, celui du port, l’éducation, les transports. Après, nous avons eu des affrontements verbaux pendant la campagne, c’est la règle du jeu. Je rappelle aussi que j’ai présidé le comité de soutien de Patrick Mennucci lors des dernières législatives. Enfin je pense qu’il est, de par son positionnement politique, celui qui a plus de chance de l’emporter contre Jean-Claude Gaudin et le Front National ».
« Nous avons une vision commune des décisions à prendre pour développer cette ville»
Patrick Mennucci acquiesce: « Nous avons une vision commune des décisions à prendre pour développer cette ville, et c’est cela qui est le plus important. Après, la logique des primaires veut qu’il y ait débat, différenciation et puis rassemblement. Et, c’est ce que nous faisons depuis dimanche ».
Présenter comme le candidat du gouvernement par Samia Ghali, Patrick Mennucci rétorque : « Les Marseillais me connaissent. Et puis, franchement, est-ce que j’ai une tête d’appareil? ».
Revenant à son tour sur les sénatoriales, le député-maire avance : « Ce n’est pas à moi de décider qui sera sénateur d’une part, d’autre part nous avons des sortants, donc tout ceci n’est pas sérieux. En revanche, une évidence s’impose : il y a une Communauté urbaine qu’il faut continuer à gérer puis, à garder avant la mise en place de la métropole. Et la loi électorale fait que Marseille sera minoritaire, il faudra donc rassembler, et, compte tenu du travail accompli, Eugène s’impose pour ce poste ».
Michel CAIRE