Publié le 24 septembre 2020 à 12h52 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h13
Le 14 septembre, le Préfet de Région Christophe Mirmand annonçait une série de mesures importantes pour Marseille, les Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. «Ces mesures avaient alors été prises de façon concertée avec les élus locaux, dans le cadre d’une décision collective, voulue et demandée par le Premier ministre. Il avait posé un acte important de décentralisation de crise», souligne Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur et Président de Régions de France. Aujourd’hui, poursuit-il: «Olivier Véran annonce notamment la fermeture des bars et des restaurants de la Métropole d’Aix-Marseille pendant les 15 jours à venir, dans le cadre d’un passage en « alerte maximale ». A Nice, une concertation locale se tiendra pour fixer un horaire d’ouverture à 22 heures au plus tard, dans le cadre d’un passage en « alerte renforcée ». C’est un quasi-reconfinement pour la Métropole d’Aix-Marseille, j’en prends acte mais je le regrette.» Pour le Président de Région: «Cette décision est terriblement pénalisante pour les restaurateurs qui se sont donnés les moyens de faire respecter les gestes-barrière dans leurs établissements. Cette décision a été prise sans aucune concertation, de façon unilatérale.» Les chiffres les plus récents démontrent pourtant que les mesures précédentes sont en train de produire leurs effets . «Nous avons atteint à Marseille une situation de « plateau » : Le taux d’incidence est passé de 228 à 193 en une semaine – Le taux de positivité est passé de 8,7% à 8,2%. Cela montre que nos efforts payent et qu’il faut tenir bon ! Cette punition collective est extrêmement dure pour l’économie de nos territoires. Il aurait fallu renforcer les contrôles, permettre aux restaurateurs qui jouent le jeu de poursuivre leur activité, et prononcer des fermetures administratives immédiates pour tous ceux qui mettent leurs clients en danger», préconise Renaud Muselier.
La rédaction