Publié le 27 septembre 2020 à 21h54 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h13
«Bonjour Tristesse», écrivait Françoise Sagan en 1958. Hier soir, c’était bonsoir tristesse à l’Orange Vélodrome où l’OM a concédé le point du match nul face à Metz devant 1 000 spectateurs encore déçus. Après, la défaite face à Saint-Étienne et le match nul contre Lille, les joueurs d’André Villas-Boas n’ont toujours pas gagné à Marseille. L’entraîneur portugais estimait face à la presse que «le match nul est insuffisant et juste». En effet, face à des Messins jouant sans complexe un jeu basé sur des contres rapides et précis, l’OM a été souvent dominé et n’a pas été capable de s’imposer en attaque. Payet, Benedetto et Thauvin ont manqué d’efficacité et de précision devant le but adverse. Ils ont gâché en première mi-temps plusieurs occasions qui leur auraient permis d’ouvrir le score. Metz marquait grâce à une reprise de la tête de Niane (71e); heureusement pour les Olympiens, Morgan Sanson égalisait dans le temps additionnel (90e + 5). Certes l’OM a évité une défaite, mais Steve Mandanda soulignait que «l’équipe ne peut pas se satisfaire de ça», c’est à dire un match d’un niveau faible avec beaucoup de lacunes technique et tactique. Dimanche prochain, à Lyon, il faudra réagir et hausser le niveau de jeu contre les joueurs de Rudi Garcia.
Gilbert DULAC