Publié le 8 décembre 2020 à 10h35 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h14
AtmoSud analyse la qualité de l’air de notre quotidien. Il analyse aussi l’impact du changement climatique sur la qualité de l’air à l’horizon 2030. C’est l’objet de la visioconférence qui vient de se tenir dans le cadre de la publication des résultats de Climaera, étude européenne à partir des données de 5 régions dont 2 françaises: Auvergne-Rhône-Alpes et Sud-Provence Alpes Côte d’Azur. Et, 3 italiennes: Ligurie, Piémont et vallée d’Aoste.
Dominique Robin, directeur général d’AtmoSud, rappelle en introduction, «quelques fondamentaux» sur les liens entre l’air, le climat et l’énergie. Sur le plan réglementaire, le Schéma régional du développement durable porté par la Région intègre ces trois dimensions mais, dans l’actualité, il y a «trois points de rencontre», explique-t-il: le premier concerne les carburants des véhicules, avec le match, qui appartient déjà au passé, entre l’essence et le diesel «fort pourvoyeur de particules cancérigènes et d’oxyde d’azote», le deuxième pointe l’aération des écoles, «80% des établissements scolaires n’ont pas de ventilation mécanique» il faut donc ouvrir les fenêtres et le troisième, c’est le chauffage à bois qui rejette des particules dans l’atmosphère, pour y remédier cette pratique va être encore plus encadrée… [(dominique_robin_3_points_de_rencontre_air_climat_energie.mp3)] Dominique Robin souligne les dix ans de coopération entre régions françaises et italiennes qui franchissent une nouvelle phase avec Climaera pour «accompagner les décisions de nos grandes régions» Alexandre Armengaud, ingénieur d’études chez AtmoSud, responsable de la coopération Climaera annonce une présentation de ce programme européen en deux parties, méthodologique et résultats. C’est à Sonia Oddo qu’il revient de présenter la méthodologie. Elle indique utiliser les scénarii météorologiques du Centre euro-Méditerranéen sur le Changement Climatique (CMCC), un premier «global» et un autre «à plus petite échelle», local. Parmi ces scénarii qui «reflètent le réchauffement de la planète en fonction des politiques qui seront engagées à partir de maintenant», le projet Climaera en a choisi un «un peu optimiste» mais «atteignable», qui prévoit «une stabilisation des émissions des activités humaines en 2080, à la moitié des niveaux actuels». Elle précise: «On a calculé une météo en 2030, en 2050 mais aussi ( …) en 2013, (…) pour s’assurer que le modèle fonctionnait bien et reflétait la météo passée.» [(sonia_oddo_methodologie.mp3)]