Publié le 7 novembre 2020 à 21h56 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h19
Il y a des signes qui ne trompent pas. Le ballon qui touche la barre transversale alors que Steve Mandanda est battu et un penalty qui aurait pu être sifflé pour les Strasbourgeois. Le facteur chance a souri, hier soir, aux Marseillais, trois jours après la débâcle à Porto. «Tant pis pour la manière, l’important c’est les trois points», déclarait Morgan Sanson unique buteur de ce match triste, au micro de TéléFoot. On ne peut que lui donner raison après le faible niveau technique des Olympiens qui ont eu beaucoup de déchets dans leur jeu. André Villas-Boas, sous pression et agacé par les questions de la presse au coup de sifflet final, avait décidé de laisser sur le banc des remplaçants Payet, Sanson et Benedetto. Ce choix et son coaching lui ont donné raison puisque le but a été marqué en deuxième mi-temps sur une action de ces trois joueurs. Un centre de Payet, remisé de la tête par l’Argentin pour Sanson qui place une frappe puissante sous la barre transversale. Dans un stade vide sans supporters alsaciens et provençaux, les fidèles Marseillais se sont ennuyés devant leur télévision. Cette équipe joue sans conviction et inquiète pour la suite de la saison. Elle pourrait, à condition de progresser, terminer sur le podium de la Ligue 1. En Ligue des Champions, une qualification pour le prochain tour serait un miracle. André Villas-Boas a les deux semaines de la trêve internationale pour trouver la méthode et les mots afin de guérir une équipe en manque de confiance et qui doute. A partir du 21 novembre, l’OM va disputer quatre matchs à l’Orange Vélodrome. L’OGC Nice le 21, Porto le 25, Nantes le 28 et Olympiakos le 1er décembre. Quatre matchs décisifs qui peuvent être un déclic ou provoquer une crise grave.
Gilbert DULAC