La ville de Marseille a reçu la visite de plusieurs ministres dont le Premier d’entre-eux qui a annoncé notamment l’apport de 3 milliards d’euros pour les transports. Il laisse également entendre que les maires seraient écoutés concernant la future métropole.
Cette semaine, donc, j’étais presque rassurée, la cité phocéenne était enfin entendue. Surtout, la France mesurait l’importance de sa rive méditerranéenne, pas seulement l’été pour le bronzage, mais sur un plan géopolitique tout autant qu’économique. Qu’enfin, dans cet État centralisé jusqu’à la congestion, on prenne enfin en compte la pertinence du fait régional. Bref tout était loin d’aller pour le mieux dans le meilleur des mondes mais il y avait une éclaircie. Tout ne devient pas négatif du jour au lendemain mais un événement le relativise sacrément. J’ai failli m’étouffer avec ma biscotte lorsque j’ai appris que l’État aller emprunter 4,5 milliards, pour les verser sans autre forme de procès (si j’ose dire) au Crédit Lyonnais. Décidément même si la métropolisation, la réduction de la fracture Nord/Sud à Marseille est importante elle l’est moins, chiffres à l’appui que la fracture des coffres-forts. Ou alors, entre Marseille et Lyon c’est toujours au Lyonnais qu’on fait crédit.