Publié le 7 janvier 2021 à 18h55 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h22
Pour les Provençaux, l’année 2020 s’est mal terminée puisque leur déplacement à Mont-de-Marsan s’est soldé par un échec non bonifié (21-15). Une défaite qu’il convient d’oublier afin de se placer dans une perspective positive en ce début de nouvelle année qui n’aura rien d’une partie de plaisir.
Jugez-en par vous mêmes : réception de l’Usap, déplacement à Nevers, réception de Valence, déplacement à Vannes, déplacement à Grenoble (match reporté du 4 décembre dernier), déplacement à Biarritz, réception d’Oyonnax, déplacement à Béziers, réception d’Angoulême et déplacement à Perpignan; soit un bloc de 10 matchs entre le 9 janvier et le 12 mars, soit une rencontre par semaine avant de pouvoir profiter d’un break de 7 jours… Comme des travaux forcés, en quelque sorte, pour cette saison à nulle autre pareille marquée par le virus et les stades vides de public.
Physiquement et mentalement régénérés
Avec 50 points et 14 matchs disputés, Perpignan mène la course en tête devançant Vannes (même nombre de matchs disputés) d’un point seulement. Les Provençaux, eux, réalisent leur meilleur parcours en Pro D2 s’affichant à la 6e place avec 32 points et 13 matchs joués. Pour Fabien Cibray, leur manager, rien ne sert de se projeter sur plusieurs échéances : «Il faut gagner le match qui arrive.» Pour ce faire, il pourra compter sur un collectif «mentalement et physiquement régénéré. Nous avions besoin de décompresser, ce qui a été fait, mais chacun avait des objectifs à respecter pendant la trêve, ce qui a été fait.»
La discipline avant tout
Pour préparer la réception de Perpignan, meilleure attaque, meilleure défense Fabien Cibray avoue avoir essayé «de cibler certaines zones. Un match de reprise comme celui là est très particulier. Il faut le savoir. Mais nous, nous sommes surtout concentrés sur quelques points ; face à Perpignan nous ne pourrons pas nous permettre d’avoir du déchet. Il nous faudra être à la hauteur en termes d’intensité et être très précis. Puis, il y a la discipline. Nos fautes nous coûtent encore trop cher et il faudra encore nous améliorer face aux Catalans qui sont excellents sur le turn-over.» Pour la suite des événements, même s’il reste fidèle à sa ligne de conduite qui est d’aborder match après match, Fabien Cibray sait qu’il pourra compter sur les retours de joueurs importants ces prochaines semaines. «Du sang frais qui comptera physiquement et mentalement. Quant aux jeunes joueurs, je continue de leur faire confiance. S’ils méritent de jouer, ils joueront. La seule chose qui m’intéresse c’est d’aligner la formation la plus performante… » Première levée de la nouvelle année espérée samedi soir.
Michel EGEA
Provence rugby vs USAP, stade Maurice David, samedi 9 janvier à 21 heures.