Publié le 20 janvier 2021 à 20h23 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h34
Le long chemin de croix des stations de ski françaises ne semble pas près de toucher à sa fin. Alors que l’annonce officielle du gouvernement n’a pas encore eu lieu, de nombreuses indiscrétions des médias laissent à penser que la libération n’est pas pour tout de suite.
Bien que les activités dans les stations ne se cantonnent pas uniquement au ski alpin, la variété des activités de substitution proposées ne remporte apparemment le même succès. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le taux de remplissage des hébergements qui laisse les professionnels largement sur leur faim. Logique donc, que l’ensemble des acteurs de la montagne soient pendus à l’annonce de notre Premier Ministre, pour enfin fêter le début de la saison. Malheureusement, la déception risque d’être au rendez-vous.
« Les médias nationaux font état d’une décision ne permettant pas l’ouverture des domaines »
«Sans attendre l’annonce officielle, les médias nationaux font état d’une décision ne permettant pas l’ouverture des domaines skiables pour les vacances de février, condamnant d’ores et déjà l’ensemble de la saison hivernale », s’agace Charles-Ange Ginésy, président du Département 06, adjoint au maire de Péone-Valberg et ancien président l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne. Si tout cela était confirmé, il faudrait alors fortement s’inquiéter pour l’avenir de tout un secteur. «Nous avons travaillé pour accueillir les vacanciers dans des protocoles stricts», s’insurge l’élu qui estime que les professionnels ont pris toutes les précautions nécessaires pour assurer des conditions sanitaires optimales. Pour preuve, les différents centres de tests de dépistage et les antennes de vaccination qui ont été déployés. Insuffisants donc si le choix d’un maintien de la fermeture des remontées mécaniques était effectif. Espérons que la rumeur ne reste que rumeur.
Fabian FRYDMAN