Publié le 4 juin 2013 à 6h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 15h39
La 17e édition du Prix international du documentaire et du reportage en Méditerranée (PriMed) a sélectionné 31 documentaires, reportages, en lien avec la Méditerranée sur les 440 inscrits, émanant de 36 pays. Ce festival qui permet de découvrir la Méditerranée, son histoire, son actualité, ses cultures et ses enjeux opère une sélection au travers de 7 catégories : Enjeux Méditerranéens ; Mémoire de la Méditerranée ; Art, patrimoine et cultures de la Méditerranée ; Reportage ; Première œuvre ; Court et Multimédia. Deux jurys internationaux qui délibéreront à Marseille devront attribuer au total 12 prix :
Le Grand Prix France Télévisions « Enjeux Méditerranéens »
récompense un documentaire ou un reportage de plus de 30 minutes sur un sujet d’actualité en Méditerranée, qui participe à une meilleure compréhension de la situation dans le bassin méditerranéen. Parrainé par France Télévisions (6000 €)
Le Prix « Mémoire de la Méditerranée »
récompense le film qui, dans son traitement – avec ou sans archives – rend actuel des faits du passé, des histoires individuelles ou collectives d’hommes et de femmes, des lieux symboliques et de mémoire de la Méditerranée. Parrainé par l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) (5000 €)
Le Prix « Première œuvre documentaire »
distingue le talent d’un réalisateur ayant réalisé moins de 3 films. Les œuvres produites dans le cadre d’une école ou d’une formation peuvent également
concourir. Parrainé par la Radio Televisione Italiana (RAI) (5000 €)
Le Prix « Art, Patrimoine et Cultures de la Méditerranée »
récompense un documentaire qui contribue à valoriser l’expression artistique – musique, arts plastiques, spectacles vivants, arts visuels – le patrimoine – sites,
monuments, ouvres d’art, archéologie, architecture – ou toute autre expression
de la culture méditerranéenne – folklore, traditions. Parrainé par la ville de Marseille (5000 €)
Le Prix « Reportage d’investigation »
récompense le meilleur reportage d’investigation sur un événement passé ou présent sur la Méditerranée. Parrainé par Radio France (5000 €)
Le Prix spécial du jury
récompense un film tout particulièrement distingué par les membres du jury et
qui n’a reçu aucun des autres prix officiels. Parrainé par la Collectivité Territoriale Corse (CTC ) (5000 €)
Le Prix MPM Averroès junior
attribué par un jury de 5 classes de lycéens, il récompense un film parmi une sélection de 6 œuvres. Parrainé par MPM Marseille Provence Métropole (5000 €)
Le Prix « Multimédia de la Méditerranée »
récompense une production de type web-documentaire ou POM – Petite Œuvre
Multimédia – sur des sujets méditerranéens.Le web-documentaire est conçu et réalisé pour le web avec des photos, textes, sons, vidéos interactifs. La petite Œuvre Multimédia est un montage vidéo qui anime l’image fixe et lui apporte une troisième dimension pour une approche directe du sujet. Il associe photographe, réalisateur, webdesigner, créateur sonore et illustrateur. Parrainé par Orange (2500 €)
Le Prix « Court méditerranéen »
récompense un documentaire ou un reportage de moins de 30 minutes qui traite de la Méditerranée. Parrainé par Marseille Provence 2013 (2500 €)
Les 3 Prix à la diffusion
sont attribués par les représentants de chaînes de télévision et au seul jugement de ceux-ci. La diffusion des œuvres primées fait l’objet d’un accord entre le diffuseur et les auteurs. Attribués par TV5 Monde, France 3 Corse ViaStella, et RAI Tre.
Chaque jour Désabuzzé propose une catégorie de la sélection 2013. Plus d’info sur www.primed.tv
www.cmca-med.org
La sélection 2013 du PriMed
Catégorie : Art, Patrimoine et Cultures de la
Méditerranée
A House for Bernarda Alba de Lidia Peralta Garcia (Espagne) 52 minutes, 2011. Production : Producciones Damira (Espagne) (Inédit)
Huit femmes gitanes d’El Vacie, un bidonville de Séville, sont devenues très populaires en Espagne après avoir joué La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca. Leurs vies ont-elles vraiment changé ? Quel est le chemin qui les a conduites de la marginalisation à la popularité ? Ce documentaire est une rare histoire d’aventures et de développement personnel.
Plus: http://primed.tv/a-house-for-bernarda-alba/
In Search of Oil and Sand de Wael Omar (Égypte) et Philippe L. Dib (France-Liban)
58 minutes, 2012. Production : Middle West Films (Égypte)
La fiction rencontre la réalité quand les membres de la famille royale égyptienne tournent un film juste quelques semaines avant le coup d’État qui les renverse du pouvoir. Ce film 16mm de 1952 a non seulement prédit leur destin, mais a aussi – à leur insu – enregistré les derniers jours d’une dynastie.
Plus : http://primed.tv/in-search-of-oil-and-sand-de-wael-omar-egypte/
Lone Samaritan de Barak Heymann (Israël) 50 minutes, 2010. Production : Heymann Brothers Films (Israël)
Les Samaritains, une secte religieuse minuscule, sont en train de disparaître. Ils restent extrêmement attachés à leurs règles contre l’assimilation : si quelqu’un décide de quitter la communauté, il est banni avec sa famille pour toujours. L’actrice israélienne Sophie Tzedaka faisait partie de ce groupe mais avec ses trois sœurs, elles sont l’une après l’autre devenues juives. Elles ont été bannies du groupe et leur père aussi. Lone Samaritan est un voyage touchant dans la vie d’un père et d’une fille : il explore les questions universelles de la foi et de la modernité, le rôle des femmes dans la religion, et le droit de l’individu à se forger sa propre identité.
Plus : http://primed.tv/lone-samaritan/
Yasmina & Mohammed de Régine Abadia (France) 63 minutes, 2012. Production : La Huit (France)
L’histoire de Yasmina Khadra est peu banale. Sa vie est une épopée. Cet auteur de best-sellers, dont les premiers romans sont situés dans le contexte de la guerre civile algérienne des années 90, n’est pas une femme. Il se nomme Mohammed Moulessehoul. Officier de l’Armée algérienne, il a combattu la déferlante islamiste qui plongea l’Algérie dans un bain de sang. Il occupait ses nuits d’insomniaque en écrivant des romans publiés sous un nom d’emprunt constitué des deux prénoms de sa femme. Sous forme de road-movie entre l’Algérie et la France, ce film se déploie
comme un voyage à travers l’œuvre de Yasmina Khadra, sa personnalité complexe, et sa vie dont l’histoire a croisé la grande Histoire de l’Algérie depuis l’indépendance.
Plus : http://primed.tv/yasmina-mohammed/
