Publié le 3 février 2021 à 20h52 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h36
A la suite de la présentation, par le maire de Marseille, Benoît Payan, des résultats de l’audit des finances de la Ville, Jean-Marc Coppola, adjoint en charge de la culture parle d’«une opération de vérité» et se félicite de ce choix de «la transparence». Souligne l’incurie de gestion «qui fait notamment que les équipements municipaux sont sous-utilisés, sont inutilisés, en friche, y compris sur les ressources humaines». Entretien.
Après la déclaration de Benoît Payan qui insiste sur le fait de ne pas connaître l’ensemble du patrimoine immobilier de Marseille et confirme être obligé de faire un audit «pour recenser l’ensemble des équipements municipaux». Jean-Marc Coppola indique avoir découvert par exemple «au théâtre du Merlan où il y a la bibliothèque du Merlan au 3e étage, se trouve un lieu de 300 m², inutilisé, depuis 12 ans, alors que nous cherchons des lieux pour des résidences d’artistes, pour des répétitions. C’est une gestion anarchique, une culture avec laquelle nous voulons rompre, que les gens viennent de l’extérieur faire leurs affaires ici à Marseille, en se moquant complètement des Marseillaises et des Marseillais et de l’intérêt général». Plus de financement de Miss France ? Plus d’opérations qui visent, soi-disant à redorer l’image de Marseille et qui sont des pompes à fric (…) On veut utiliser l’argent d’une manière très utile pour les Marseillaises et les Marseillais et pour le rayonnement aussi de Marseille mais d’abord pour l’intérêt général… Et l’Opéra municipal de Marseille ? Il faudrait un partenariat qui permettrait à l’État et aux autres collectivités de participer. Le rayonnement de l’Opéra pourrait être beaucoup plus large que ce qu’il n’est aujourd’hui (..) pour attirer des publics beaucoup plus divers, avec des passerelles, aussi, avec les autres lieux culturels que nous subventionnons , le Conservatoire de musique, la Cité de la musique…