Cinéma : Avant-première du Film « Victor « Young » Perez » de Jacques Ouaniche au cinéma le Prado à Marseille

Publié le 18 novembre 2013 à  17h49 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h39

Brahim Asloum qui  joue le rôle de  Victor « Young » Perez
Brahim Asloum qui joue le rôle de Victor « Young » Perez
L’Union des Familles Musulmanes, le Centre Culturel Juif Edmond Fleg et l’équipe du film étaient présents pour parrainer la séance inaugurale au cinéma le Prado à Marseille
L’Union des Familles Musulmanes, le Centre Culturel Juif Edmond Fleg et l’équipe du film étaient présents pour parrainer la séance inaugurale au cinéma le Prado à Marseille
C’est au cinéma le Prado à Marseille que s’est tenu ce dimanche l’avant avant-première du Film Victor « Young » Perez de Jacques Ouaniche . L’Union des Familles Musulmanes, représentée par sa présidente Malika Bouzenoune, et le Centre Culturel Juif Edmond Fleg avec son président Hagay Sobol, ainsi que l’équipe du film étaient présents pour parrainer la séance inaugurale.

Champion du monde de boxe à 20 ans

C’est le champion du Monde et champion Olympique de boxe, Brahim Asloum qui joue le rôle de Victor « Young » Perez. Il rappelle devant la salle comble, le parcours de ce sportif mythique d’origine tunisienne et adopté par la France, dont le record n’a encore jamais été battu à ce jour, celui du plus jeune champion du monde du « Noble art » en catégorie poids mouche. « Victor « Young »Perez a inspiré ma vocation et ce que je suis devenu », explique Brahim Asloum

Au milieu de l’enfer, il saura aussi faire régner l’humanité

Le film retrace son parcours, ses victoires et ses défaites jusqu’à sa déportation à Auschwitz. Sa notoriété lui sauvera la vie pour un temps en combattant devant le directeur du camp qui s’en sert pour faire avancer sa carrière. Au milieu de l’enfer, Victor saura aussi faire régner une humanité que l’on croyait banni de ce lieu. Il aide les autres déportés, lui qui travaillait dans la cuisine, en donnant des surplus de rations alimentaires au péril de sa propre vie. Il finira abattu lors des marches de la mort, lorsque les nazis ont vidé les camps fuyant les troupes soviétiques.

Une œuvre symbolique et pédagogique sur le dialogue

C’est Victor « Young » Perez à Auschwitz qui prononce les premières paroles de ce film: « chaque seconde, chaque minute de plus est un miracle ». Et ce film, en lui redonnant la vie, est une sorte de miracle. A nous de le prolonger encore en montrant ce que cette histoire a d’universelle et de poignant pour que le champion d’hier et celui d’aujourd’hui se donnent la main pour montrer en cette période de perte des valeurs que le dialogue est possible. Alors allez voir cette œuvre symbolique et pédagogique, elle en dit plus que de long discours.
Hagay SOBOL

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