Publié le 9 février 2021 à 12h00 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 14h55
Olivia Fortin, adjointe au maire en charge de la modernisation, du fonctionnement, de la transparence et de la coproduction de l’action publique a présenté lors du Conseil municipal le rapport visant à approuver le nouvel accord syndical qui devrait assurer la continuité des services publics d’accueil des enfants de moins de trois ans, et de restauration collective et scolaire en cas de grève des agents publics participant directement à leur exécution.
un plan pluriannuel de recrutement
Olivia Fortin annonce que «la Ville s’engage dans un plan pluriannuel de recrutement». Elle insiste sur l’accord signé avec les syndicats (FO, CFTC-SNT CFE CGC, Unsa) qui représentent «70% des suffrages» exprimés lors des dernières élections professionnelles au Comité Technique de la Ville. «Il s’agit avant tout de l’instauration d’un délai de prévenance de 48 heures afin d’organiser en conséquence les conditions d’accueil des enfants. Il s’agit également de demander aux agents grévistes d’exercer leur droit de grève à leur prise de service, et non plus au cours du service», précise-t-elle encore.Continuer à rencontrer les organisations syndicales
«Sept mois après son installation, le Printemps marseillais semble encore attendre son hirondelle», ironise Jean-Michel Turc (LR), qui rappelle que la CGT et la FSU n’ont pas signé ce protocole. Lydia Frentzel, Printemps marseillais, demande au maire «de continuer à rencontrer les organisations syndicales» et réclame notamment le retrait de la phrase à destination des agents grévistes «d’exercer leur droit de grève à leur prise de service, et non plus au cours du service». «Nous ne pouvons pas donner de blanc-seing à un protocole contraire à nos convictions profondes», insiste Jean-Marc Coppola, qui indique que les élus communistes s’abstiendront, notamment en raison des mesures sur le droit de grève même si avance-t-il: «Nous apprécions tout le volet sur l’accompagnement social». Anna CHAIRMANNJoël Canicave, président du groupe de la majorité municipale, adjoint en charge des finances, des moyens généraux et des budgets participatifs revient sur ce protocole encadrant le droit de grève des agents municipaux des crèches et des écoles. «Il s’agit de déposer son droit de grève, 48 heures à l’avance», une mesure qu’il présente comme d’usage à la fonction publique et mise en place dans d’autres villes. Souligne encore l’importance d’un dialogue avec les agents pour qu’«ils vivent mieux dans les écoles» et insiste dans ce cadre sur la mise en place d’«un plan pluriannuel de recrutements». Il souhaite réfléchir avec eux sur la définition notamment «de leurs tâches et de leurs horaires». [(210208-006_canicave_3.mp3)] Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO