Publié le 17 février 2021 à 19h30 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 14h56
Christian Estrosi, maire de Nice, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur prend acte que les décisions sanitaires ne dépendent que de l’État et s’inquiète du manque de prérogatives des maires.
Un amoindrissement des prérogatives des élus locaux en matière de santé
Alors même que la situation sanitaire reste particulièrement préoccupante avec un taux d’incidence plus important qu’ailleurs dans les Alpes-Maritimes et une saturation des capacités hospitalières, le Conseil d’État a décidé de suivre la décision du Tribunal administratif et de suspendre définitivement l’arrêté municipal concernant les locations saisonnières.
Christian Estrosi prend acte de de cette décision et considère: «En France, seul l’État peut donc intervenir sur les décisions sanitaires, alors que le gouvernement lui-même souligne l’efficacité d’une vision de proximité représentée par le « couple Préfet-Maire »». Pour lui: «Cette décision démontre un amoindrissement des prérogatives des élus locaux en matière de santé, alors même qu’il faudrait au contraire confier aux Maires davantage de pouvoirs dans ce domaine».
Je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger les Niçois
«Depuis le début de la crise, les élus locaux sont mobilisés pour prendre des décisions rapides en accord avec la réalité de leurs territoires. Cela se traduit par des mesures efficaces prises grâce à une connaissance pointue du terrain dont l’échelon gouvernemental ne peut pas disposer. Je pense aux décisions de mise en place de couvre-feux, d’obligation du port du masque, etc. Prises à l’échelon local et décriée sur le moment, ces mesures ont fini par être acceptées et même généralisées à l’échelle du pays», rappelle Christian Estrosi avant de conclure : «Pour ma part, je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir, en tant que Maire, pour protéger les Niçois».
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