Publié le 27 février 2021 à 11h22 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 14h58
Fin d’année 2020, le projet « Territoires d’industrie » était entériné par la communauté d’agglomération de Bastia (CAB). Début 2021, l’heure de la deuxième phase a sonné avec au programme la signature d’un contrat de partenariat avec les différents acteurs de ce dispositif national, pour lequel la Cab a été labellisée au côté de la communauté de communes de Marana-Golu.
Au siège de la communauté d’agglomération de Bastia, port Toga, le président Louis Pozzo di Borgo a donné rendez-vous à l’ensemble des partenaires de « Territoires d’industrie ». Le moment est donc venu de passer à la deuxième étape de ce projet essentiel pour le dynamisme économique du territoire bastiais. Une opinion partagée pleinement par le président de l’exécutif de Corse, Gilles Simeoni qui voit là une opportunité de «s’inscrire dans une logique de développement à l’échelle d’un bassin économique pertinent ».
Une enveloppe de 1,3 milliard d’euros à la clé
C’est dans le cadre de «la stratégie de reconquête industrielle et de développement des territoires», initiée par le gouvernement en 2018, que le dispositif Territoires d’industrie a été initié. Il a pour objectif l’accompagnement des projets d’investissement en faveur des entreprises dans le secteur de l’industrie. 148 territoires ont donc été choisis au niveau national pour profiter de financements. La Cab est une des heureuses élues.
Pour la communauté d’agglo le Graal est une enveloppe de 1,3 milliard d’euros qui permettrait de favoriser le recrutement, l’innovation et une attractivité plus importante. Le potentiel existe, puisque 140 entreprises gravitant dans le secteur de l’industrie ont été identifiées sur les quinze communes du territoire et sont susceptibles d’intégrer le programme. Reste donc à les convaincre de tous les bienfaits du dispositif. Pour le moment, huit sociétés industrielles ont été accompagnées dans divers domaines allant de la métallurgie au textile, en passant par la menuiserie ou la robotique… En attente, quatre autres profils sont actuellement à l’étude.
Un casting territorial pour le moins maigre
Cette croissance contrôlée n’est pas sans arranger la CAB qui doit d’ores et déjà réfléchir à une problématique des plus simple : où pourraient atterrir ces nouvelles activités. Car pour le moment, le casting territorial est pour le moins maigre et il va rapidement falloir trouver des zones économiques en capacité d’accueillir des entreprises. Les acteurs du dispositif sont cependant bien conscients qu’il faudra rapidement chercher, et trouver, d’autres sites pour les installer et développer des projets. Les places ne manquent pas sur un territoire qui possède de nombreux atouts à faire valoir.
Ange Olmeta