Publié le 12 mai 2021 à 8h00 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 17h58
Le défi est de taille ! Malgré une crise climatique importante et un retard technologique conséquent, le Niger est convaincu de l’importance d’un système agricole fort pour répondre aux besoins de sa population. Malgré la mise en place de l’Initiative 3N (Les Nigériens nourrissent les Nigériens), l’aide alimentaire reste une des principales sources de nourriture pour plus de 2 millions de personnes.
Le 29 avril, le président de la République, Mohamed Bazoum a confié vouloir consacrer 15 % du budget national au secteur agricole, pour le prochain quinquennat. Au cours d’un sommet digital, le chef à confirmer vouloir respecter l’engagement de Maputo. Ce dernier prévoit que chaque état africain doit avoir la capacité de consacrer au moins 10 % de ses ressources à l’agriculture.
Une réflexion commune pour transformer l’agriculture africaine
Pour l’occasion, plusieurs chefs d’État, dont le président Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, et les présidents des institutions financières comme la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds international de développement agricole (Fida) étaient également en ligne. Tout comme l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et le milliardaire nigérian Aliko Dangote.
Aller plus loin que l’Initiative 3N
L’objectif de ce rendez-vous était de réfléchir à des solutions pour étendre les activités, accroître le financement et renforcer les collaborations au niveau des technologies et des innovations. L’objectif étant de transformer en profondeur l’agriculture en Afrique. Lors des 10 dernières années, plus de 2 500 milliards FCFA ont été investis dans l’Initiative 3N pour des résultats qui restent parcellaires.
« Les besoins du Niger pour entreprendre des productions agricoles de substitution aux importations de 800 000 Tonnes de céréales s’élèvent à 302 millions d’Unités de Compte», a conclu le dirigeant nigérien.
Mathieu SELLER