Marseille. Déconfinement : les musées municipaux ouvrent leurs portes gratuitement

Publié le 19 mai 2021 à  17h30 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  17h59

Après de longs mois de confinement et de fermeture, les musées municipaux se préparent à un retour à la vie à compter de ce mercredi 19 mai, sous conditions et dans le respect des consignes sanitaires en vigueur. Cette réouverture sera progressive et s’étendra jusqu’à la fin du mois de juin. Et afin de permettre à toutes les Marseillaises et tous les Marseillais d’accéder librement à la culture, facteur d’émancipation et d’éveil, la ville de Marseille rend l’accès aux collections permanentes des musées municipaux gratuit pour tous.

Musée d'Histoire naturelle au palais longchamp ©VdM
Musée d’Histoire naturelle au palais longchamp ©VdM

Dès ce mercredi 19 mai, seront ouverts au public : le Centre de la Vieille Charité (galeries d’expositions temporaires et chapelle), le Musée des Beaux-Arts, le Muséum d’histoire naturelle, le Musée d’histoire de Marseille, le Mémorial des déportations et le Préau des Accoules.

Centre de la Vieille Charité

Le Surréalisme dans l’art américain Du 19 mai au 26 septembre 2021

L’exposition explore l’avènement de l’art américain au cours des trois décennies qui suivirent l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Composé d’œuvres majeures de Jackson Pollock, Mark Rothko, Robert Rauschenberg, Claes Oldenburg, Joseph Cornell, Jasper Johns, Robert Morris, Bruce Nauman, Dorothea Tanning, Helen Frankenthaler ou Louise Bourgeois, dont certaines n’ont jamais été présentées en Europe, son parcours témoigne de la fulgurance acquise par la création artistique aux États-Unis.

Revenant de façon originale sur les nombreux liens qui ont uni l’Europe et les États-Unis tout au long de la période, l’exposition met aussi en valeur le rôle majeur joué par Marseille dans l’histoire de l’art du second XXe siècle et notamment l’impact du séjour de plusieurs artistes surréalistes dans la cité phocéenne au début des années 1940 sur la culture visuelle américaine des trois décennies suivantes.
C’est ainsi qu’aux côtés des recherches des artistes américains sont présentées des œuvres de Max Ernst, Salvador Dali, André Breton, avec des prêts exceptionnels du Centre George Pompidou, du Museum of Modern Art (MoMa) de New York, du Fine Arts Museum de San Francisco, du Dallas Museum of Art, du Denver Museum, de l’Albright-Knox Art Gallery de Buffalo ou de la Fondation Peggy Guggenheim de Venise.
Tarifs : 12 euros (plein tarif) / 8 euros (tarif réduit)

Exposition organisée en partenariat avec la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais et le French American Museum Exchange (réseau Frame -ministère de la Culture) et labellisée Exposition d’Intérêt National par le ministère de la Culture.

Evariste Richer. « Le Grand Tout » du 19 mai au 6 juin 2021

Invité au Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva, Marseille) et à l’Observatoire des Sciences de l’Univers – Institut Pythéas (AMU, CNRS, IRD) en 2015-2017, Evariste Richer a imaginé une œuvre monumentale. Inspirée par l’histoire des sciences, l’oeuvre « Le Grand Tout », se nourrit, explore l’hypothèse de vie dans les exoplanètes.

Elle se présente comme la transposition en verre d’une boîte d’atomes, un outil pédagogique utilisé par les étudiants en chimie pour modéliser des molécules en trois dimensions et, ainsi, imaginer les chaînes qui constituent les première briques de la vie. Comme un alphabet laissé à l’imagination du visiteur, l’œuvre matérialise ce que l’artiste nomme une « constellation des possibles ».
Déployée sous la coupole de la Chapelle de la Charité, elle invite à une divagation poétique autour de la création et de l’espace, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Exposition gratuite
Exposition organisée en partenariat avec le Cirva et l’Observatoire des sciences de l’univers – Institut Pythéas.

Paola Pivi. 25 000 jokes on Covid du 24 juin à septembre 2021
Installation monumentale. Le projet s’inscrit dans la programmation 2020-2022 consacrée à la commémoration de l’épidémie de peste à Marseille.
Exposition gratuite

Adresse : 2, rue de la Charité – 13002 Marseille
Plus d’info: centre-de-la-vieille-charite-cvc


Musée des Beaux-Arts

Le musée des Beaux-Arts de Marseille est le plus ancien des musées de la ville. Il présente des peintures et sculptures, italiennes, françaises, flamandes et hollandaises, du XVIe au XIXe siècle. L’une des caractéristiques de la collection du musée des Beaux-Arts est de témoigner du dynamisme des arts en Provence des XVIIe et XVIIIe siècles.

Avec une nouvelle scénographie intégralement repensée et 50 chefs-d’œuvre (peintures et sculptures) sortis des réserves et restaurés, le musée des Beaux-Arts a fait peau neuve en 2019. Parmi les 260 oeuvres majeures mises en valeur pour cet anniversaire, le musée des Beaux-Arts dévoile certaines pièces qui n’avaient plus été montrées depuis près d’un siècle : « Hercule entre le Vice et la Vertu », de Gaspard Crayer, la sensuelle « Entrée au Bain » de François Lemoyne, le « Retour de Chasse » de Puvis de Chavannes, monumental panneau décoratif, l’Intérieur d’atelier (sur le Vieux-Port) de Joseph Garibaldi, « Sainte Marthe » d’Henri Pinta…

Côté sculptures, on retrouve notamment : « Le Mariage samnite », de Barthélémy Chardigny, « Hélène », sculpture polychrome d’Henri Lombard dont Jules Cantini a fourni les marbres et onyx précieux, les tigres et lions de Barye…

Le musée des Beaux-Arts conserve les deux grandes toiles de Michel Serre représentant le Cours et l’Hôtel de Ville pendant la peste.

Réalisées à peine un an après la tragédie par un témoin actif des faits, leur auteur avait été commissaire de son quartier, ce sont des documents majeurs de l’iconographie de l’épidémie. À leur côté, le Saint Roch intercédant la Vierge de David, et le Génie de l’Immortalité de Chardigny, rappellent l’importance des commandes faites aux artistes dès la fin du siècle pour commémorer le souvenir de la Peste dans la ville

Accès gratuit à la collection permanente


Muséum d’histoire naturelle

Créé en 1819, le Muséum d’histoire naturelle de Marseille a récemment fêté, ses 200 ans et les 150 ans de son installation au Palais Longchamp (inauguré en 1869).
Cette commémoration a été l’occasion de repenser les espaces d’exposition permanentes du Muséum, à l’aune du XXIe siècle, pour offrir aux visiteurs une vision résolument contemporaine du patrimoine naturel.

Ainsi, le nouveau parcours innovant « Terre d’évolution », qui a ouvert ses portes au public le vendredi 18 septembre 2020, à la veille des journées européennes du patrimoine, propose sur les trois salles, de découvrir l’histoire du vivant, toutes espèces animales et végétales et toutes périodes géologiques et actuelle confondues. Ne ratez pas la salle de Provence ! Elle est une vitrine de la muséographie du XIXe siècle et offre un écrin unique aux spécimens fossiles et naturalisées de Provence, d’où de nombreuses espèces ont aujourd’hui disparu. Elle regorge de nombreux détails historiques. Pas moins de 40 blasons provençaux accompagnent des fresques murales peintes en 1869 par Raphaël Ponson, représentant les principaux écosystèmes régionaux. « Nous nous devions de conserver l’esprit de cette salle : c’est l’une des plus belles salles de France et d’Europe conservées dans son jus. Un « musée du musée » en quelque sorte.

Sur les paliers des monumentaux escaliers en pierre, avec ses deux fresques de 1900 de Jean-François Auburtin, de nouveaux mobiliers complètent les vitrines historiques, conçues à l’origine de la création du Muséum, avec une présentation de la préhistoire régionale.
Accès gratuit à la collection permanente

Adresse : Palais Longchamp (aile droite) – Boulevard Jardin Zoologique -13004 Marseille plus d’info: museum-dhistoire-naturelle


Musée d’Histoire de Marseille

En 2013, le musée d’Histoire de Marseille a rouvert ses portes dans un tout nouveau parcours muséographique, didactique et numérique, allant de la Préhistoire à nos jours. Cet ensemble patrimonial, musée et site, offre au public des clés de lecture pour comprendre la ville d’aujourd’hui et son évolution.

Musée moderne et accessible à tous, il propose une offre culturelle innovante et pédagogique. Les dispositifs multimédia présents dans le musée, sur le site archéologique de la Bourse et à travers la ville – le long de l’ancienne voie grecque jusqu’au fort Saint-Jean – permettent aux visiteurs de partir à la rencontre de Marseille et de ses habitants d’hier et d’aujourd’hui. Les effets de la réalité augmentée, les reconstitutions en 3D, les ambiances sonores permettent d’embarquer dans une grande machine à voyager dans le temps.

Le parcours muséographique s’appuie sur deux idées fortes : Marseille est la plus ancienne ville de France et c’est une ville portuaire ouverte sur la mer Méditerranée. Partant de ces deux évidences, le visiteur découvre l’histoire de la ville grâce à un fil d’Ariane maritime reliant treize séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains contemporains.

Accès gratuit à la collection permanente

Adresse : 2 rue Henri Barbusse – 13001 Marseille. Plus d’info: musee-dhistoire-de-marseille-mhm


Mémorial des déportations

25 ans après son ouverture, le Mémorial des camps de la mort devient le Mémorial des déportations. Il a été rouvert au public le vendredi 20 décembre 2019.

Rattaché au musée d’Histoire de Marseille, partie intégrante de la Voie Historique, le Mémorial des déportations, anciennement Mémorial des camps de la mort, offre un parcours muséographique renouvelé.

Au pied du Fort Saint-Jean, face aux vieux quartiers entièrement détruits durant la Seconde Guerre mondiale, le Mémorial est installé dans un blockhaus construit en 1943, témoin de la présence militaire allemande dans la ville alors occupée.
Conçu comme un lieu dynamique en constante évolution, le Mémorial des déportations s’intéresse aux politiques de répression et de persécution mises en oeuvre à Marseille durant la Seconde Guerre mondiale. Au moment où les derniers témoins disparaissent, le lieu s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femmes et enfants arrêtés puis déportés parce que nés juifs ou réprimés en tant que politiques, résistants, otages ou « suspects ». Les évènements tragiques de l’année 1943 menés par les nazis avec la collaboration du régime de Vichy sont longuement évoqués : rafles des communautés juives, évacuations et destruction des «vieux quartiers», criblage des habitants à Fréjus et déportations .

Le parcours a pour vocation de s’enrichir dans les années à venir avec de nouveaux contenus et dispositifs issus des travaux de recherche animés par un comité scientifique et des projets de partenariat en cours.

Accès gratuit à la collection permanente
Adresse : Avenue Vaudoyer – 13002 Marseille
Plus d’info : memorial-des-deportations


Préau des Accoules

La symphonie des couleurs du 19 mai au 18 septembre 2021
Exposition pour le jeune public.
Dans un parcours pensé spécifiquement pour le jeune public, associant des œuvres de la collection des Musées de Marseille et des dispositifs pédagogiques ludiques, créés par les équipes du Préau des Accoules, cette exposition offre aux enfants l’opportunité d’explorer les relations que la musique et les arts entretiennent depuis toujours.
Gratuit
Adresse: 29 montée des Accoules – 13002 Marseille – Plus d’info: musee-des-enfants-preau-des-accoules-0


À découvrir prochainement…

Musée Cantini

Jawlensky. La promesse du visage du 11 juin au 26 septembre 2021

Figure majeure de l’art de la première moitié du XXe siècle, Alexej von Jawlensky (1864 – 1941), reste un artiste relativement méconnu en France, en raison d’un intérêt tardif pour l’expressionnisme.

Bien que formé en Russie, Jawlensky entretint des liens étroits avec les avant-gardes d’Europe occidentale. Ses séjours à Munich, où il fit la connaissance de Vassili Kandinsky et de Paul Sérusier puis de Franz Marc et d’Emil Nolde, sa contribution au Salon d’automne en 1905, aux côtés de Matisse, ses voyages en France et à Venise puis sa rencontre avec Jean Arp et Marie Laurencin à Zurich ont suscité des dialogues artistiques féconds, fruits d’inspirations réciproques et de préoccupations esthétiques communes. La singularité de Jawlensky tient donc peut-être à sa position d’entre-deux, au tournant des XIXe et XXe siècles, entre l’Est et l’Ouest, entre les fauves et les expressionnistes, entre une figuration d’aspiration profondément spirituelle et l’abstraction.

Le parcours de l’exposition, à la fois chronologique et thématique permet de mieux appréhender cette extraordinaire richesse. Il offre non seulement de mieux connaître Jawlensky, ses spécificités formelles et stylistiques, mais aussi de redécouvrir les propositions artistiques et les questionnements qui traversent tout le siècle. Rétrospective évènement, cette exposition bénéficie de prêts par les plus grands musées et collections privées parmi lesquels le Centre National d’Art et de Culture Georges-Pompidou, le San Francisco Museum of Modern Art, le Long Beach Museum, le Kunstsammlungen Chemnitz, le Zentrum Paul Klee, le Museum Ostwall ou l’Archive Jawlensky.

Exposition en partenariat avec la Fundaciun Mapfre (Madrid) et La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent (Roubaix).

Tarifs : 9 euros (plein tarif) / 5 euros (tarif réduit) – Accès gratuit à la collection permanente

Ici, Là. Gérard Traquandi – (Date de début à confirmer) et jusqu’au 26 septembre 2021
Le peintre Gérard Traquandi vise à retranscrire les « petites sensations » que lui procure son humble observation de la nature à travers une gamme de couleurs subtiles soutenant les modulations de la lumière.
Tel un alchimiste, il a mis au point une technique lui permettant de capturer les effets du hasard en appliquant des transferts de papiers ou de tissus chargés de peintures sur des surfaces encore humides peintes à l’aide de « jus » ou de glacis. Ces empreintes de matière aléatoires donnent à la toile une dimension vibrante et tactile, irradiant la surface picturale par ses nuances dégradées. Ses couleurs irisées, nacrées, voire sacrées, Gérard Traquandi les puise dans ses voyages, ses montagnes du Queyras ou encore parmi les coloris changeants et acides des peintres maniéristes du XVIe siècle qui lui inspirent des toiles quasi monochromes aux tonalités vives, incandescentes, happant le regard. De la Renaissance italienne, il en retient également la spiritualité, par la méditation que procure l’expérience de la contemplation.

L’exposition regroupe des œuvres réalisées, pour la majeure partie, ces dix dernières années. Ce sont essentiellement des peintures, des aquarelles et des dessins dont la plupart ont été imaginées spécifiquement pour être présentées au sein du musée Cantini, lieu avec lequel Gérard Traquandi entretient un lien intime, depuis de nombreuses années.

Accès gratuit à l’exposition et à la collection permanente


Musée Borély

Souffles. 10 ans. 10 Designers. 10 vases – du 12 juin au 7 novembre 2021

Le Château Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode présente Souffles : 10 designers. 10 ans. 10 vases, une exposition dédiée à une nouvelle génération de designers, fruit d’une coopération inédite avec le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva) et la villa Noailles.
Imaginée pour les espaces du château Borély, cette célébration du design contemporain réunit les dix dernier·ère·s lauréats du Grand Prix de Design Parade Hyères : Jean-Baptiste Fastrez, Brynjar Sigurðarson, Julie Richoz, Mathieu Peyroulet Ghilini, Laura Couto, Rosado, Samy Rio, Pernelle Poyet, Carolien Niebling, Sara de Campos et Grégory Granados autour d’une matière – le verre – et d’un objet – le vase.

Dialogue saisissant entre la création contemporaine et les collections exceptionnelles du Château Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode, l’exposition souligne la liberté avec laquelle chaque designer relève le défi de la réinvention d’un objet et de techniques millénaires. Elle célèbre la collaboration joyeuse et espiègle entre artisans et designers dans les ateliers du Cirva, et met en lumière dix moments de création issus d’un long processus de recherche engagé par la jeune scène du design contemporain, soutenue par la villa Noailles.

Fruit d’un dialogue étroit entre trois institutions de premier plan – Musées de Marseille, Cirva et Villa Noailles – Souffles : 10 designers. 10 ans. 10 vases témoigne de la vitalité culturelle du territoire de Marseille et de sa proche région.

Accès gratuit à l’exposition et à la collection permanente


Musée d’archéologie méditerranéenne

Le musée d’archéologie méditerranéenne accueille deux collections majeures : le département d’égyptologie, premier de France après le Louvre et le nouveau département des civilisations du Proche Orient et du bassin méditerranéen.

La présentation dans un nouvel écrin, du Département des civilisations antiques du bassin méditerranéen, valorise près de 800 objets du Musée d’archéologie Méditerranéenne et propose un nouveau discours et de nouvelles hypothèses.
Le visiteur est convié à un fascinant voyage de près de six mille ans, une histoire qui part du Proche-Orient et qui traverse tout le pourtour méditerranéen.

Accès gratuit à la collection permanente
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Musée d’Arts Africains, Océaniens et Amérindiens

Le musée des Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA) propose une collection riche d’objets d’art, à la fois témoins culturels et œuvres à part entière.

Depuis 1992, il est le seul musée en France, avec le musée du Quai Branly – Jacques Chirac à Paris, à être exclusivement consacré aux arts de l’Afrique, de l’Océanie et des Amériques.

Au cœur du Centre de la Vieille Charité, le MAAOA fait découvrir des œuvres qui témoignent d’une intense richesse esthétique et culturelle, d’un savoir-faire et d’une créativité exceptionnelle à travers le monde.

Accès gratuit à la collection permanente

Centre de la Vieille Charité – 2, rue de la Charité -13002 Marseille – plus d’info : musee-darts-africains-oceaniens-amerindiens-maaoa


Mémorial de la Marseillaise – Actuellement en travaux

Le Mémorial de la Marseillaise est un centre d’interprétation autour de l’histoire de l’hymne national. Sur un parcours scénographique de 45 minutes, le Mémorial retrace quelques-uns des évènements majeurs de la Révolution jusqu’au début de l’année 1793, restituant ainsi le contexte de la naissance de La Marseillaise. Il rend également hommage au rôle actif des Marseillais dans la Révolution française.

Le « parcours-spectacle » offre une découverte culturelle originale dédiée à tous les publics, qui s’appuie sur de nombreux outils multimédia : bornes interactives, films, productions sonores…

Le visiteur progresse ainsi au fil du temps et des lieux comme le témoin privilégié de la Révolution française.

La visite du Mémorial de la Marseillaise est l’occasion de découvrir l’ancienne salle du Jeu de paume qui fut le siège, dès 1790, du Club des Jacobins de Marseille. Le Mur oriental, dit « mur de bricole », utilisé pour le rebond de la balle, est le seul élément d’origine encore visible aujourd’hui. Il est parementé de pierres taillées en calcaire de la Couronne, ville proche de Marseille, tout comme les murs du Fort Saint-Jean, à l’entrée Ouest du Vieux Port, construit la même année.
Accès gratuit à la collection permanente

23-25 rue Thubaneau – Marseille 13001 – Plus d’info: memorial-de-la-marseillaise


Musée des Docks romains

Le musée des Docks romains consacré au commerce maritime antique est implanté au cœur d’un site archéologique exceptionnel : vous y découvrez un vaste entrepôt portuaire d’époque romaine où le vin était stocké dans d’immenses jarres.
Le musée est un site de la Voie Historique. Associé au musée d’Histoire de Marseille, il s’ancre sur les vestiges conservés in situ d’un entrepôt portuaire situé en bordure de la principale artère de la cité antique.

Sur la cinquantaine de jarres découvertes, seules 33 ont pu être conservées et l’ensemble est protégé en tant que Monument Historique depuis 1951.
Autour de ces vestiges sont présentées les découvertes sous-marines effectuées dans la rade de Marseille depuis l’invention de l’archéologie sous-marine en 1952 (fouilles au pied du récif du Grand Congloué) par Fernand Benoit et l’équipe du Commandant Cousteau.

Amphores, ancres, vaisselle de luxe, lampes, lingots, monnaies et épaves illustrent ainsi l’histoire antique des échanges de la plus ancienne ville de France.

Le musée permet aussi d’admirer deux objets majeurs dans l’histoire de l’archéologie nationale puisqu’il s’agit de l’une des premières mosaïques et de la première épave antique à avoir été déposées en France. C’était en 1831 et en 1864.
Accès gratuit à la collection permanente

Adresse :28, Place Vivaux – 13002 Marseille
Plus d’info: musee-des-docks-romains


Musée Grobet-Labadié

Les collections du musée Grobet-Labadié illustrent admirablement l’éclectisme artistique d’une famille d’amateurs « éclairés » de cette époque. Elles reflètent les goûts d’une société bourgeoise raffinée, séduite par toutes les formes d’art et constituent des ensembles d’œuvres de première importance : pièces de réception et mobilier du XVIIIe siècle, étages de vie et peintures, sculptures, céramiques, mobiliers, tapisseries, collection d’instruments de musique, vitraux…

Le musée Grobet-Labadié propose une plongée immersive dans l’histoire du goût au début du XXe siècle.

Il incarne une esthétique du XIXe siècle dont nous sommes les héritiers, se fondant sur une vision encyclopédique d’une histoire de l’art naissante. Les Marseillais et les amateurs d’art et de patrimoine l’apprécient particulièrement car il est indiscutablement à Marseille ce qu’est la Frick Collection à New York, la Wallace Collection à Londres et le musée Jacquemard-André à Paris.
Accès gratuit à la collection permanente

140 boulevard Longchamp – 13001 Marseille
Plus d’info: musee-grobet-labadie


Musée d’Art Contemporain [mac] – Actuellement en travaux

Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille est né d’une collection d’art moderne et contemporain exceptionnelle originellement constituée par le musée Cantini qui avec celles de Grenoble et de Saint-Étienne compte parmi les plus importantes en province. Actuellement fermé pour travaux de rénovation, le musée vous présente néanmoins son catalogue en ligne sur macmarseille

MAC – 69, avenue de Haïfa – 13008 Marseille
Plus d’info musee-dart-contemporain-mac

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