Publié le 6 juin 2021 à 13h55 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 18h02
La Journée mondiale de l’environnement a été initiée par l’Organisation des Nations Unies en 1972. Elle est célébrée chaque année, le 5 juin, dans une ville différente, autour d’un thème spécifique.
L’hôte mondial de la présente édition est le Pakistan, sa thématique la « restauration des écosystèmes ». Elle marque également le lancement officiel de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021 – 2030 [[La Décennie des Nations unies a pour but d’intensifier massivement la restauration des écosystèmes dégradés et détruits pour lutter contre la crise climatique, prévenir la perte d’un million d’espèces et améliorer la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et les moyens de subsistance.]].
La Principauté de Monaco est fortement engagée depuis quelques années dans des programmes de restauration des écosystèmes marins et terrestres. Les ports de Monaco abritent 50 nurseries artificielles. Ils ont été les premiers ports de la façade méditerranéenne à s’intéresser aux opérations de restauration des fonctions de nurserie et ainsi favoriser le développement des larves de poisson.
La digue du port de Fontvieille a également été aménagée avec des récifs de type «tide-pool». Ce système présente une circulation d’eau dans des structures qui imitent les rochers creux naturels et sont propices au développement de la biodiversité marine (algues, coquillages, crustacés…).
Dans un contexte urbanisé où les abris se font plus rares, la Direction de l’Environnement a mis en place un programme de poses de nichoirs artificiels afin d’intensifier la nidification des petits passereaux (les mésanges charbonnières et bleues, le moineau domestique, le rouge-queue noir…). Ces insectivores jouent un rôle important pour les écosystèmes monégasques et leur équilibre.
De même, un plan local pour la sauvegarde et la gestion de la Nivéole de Nice a été instauré en Principauté. Aujourd’hui menacée d’extinction, la préservation de cette espèce végétale endémique restreinte des Alpes-Maritimes, à forte valeur patrimoniale, s’avère prioritaire.
Dans le cadre de ce plan d’action, des opérations de renforcement de population sont également effectuées par la Direction de l’Environnement. La première opération fut, en 2020, la réimplantation de plus de 900 plantules sur deux sites distincts de la Principauté, les Glacis du Palais Princier et les Jardins Saint-Martin.
La rédaction