Publié le 30 septembre 2021 à 19h44 - Dernière mise à jour le 1 novembre 2022 à 16h33
Plus de 200 postes de personnel de conduite et près de 50 postes d’agents et responsables maintenance « bus et car » sont à pourvoir immédiatement.
En cette rentrée placée sous le signe de la reprise économique et d’un allègement des contraintes sanitaires favorisant le retour à un fonctionnement normal de leur activité, les entreprises adhérentes de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV) Provence-Alpes-Côte d’Azur font face à un besoin historique de main d’œuvre avec plus de 200 emplois à pourvoir immédiatement dans les métiers de la conduite et de la mécanique.
Il est à noter que le transport routier de voyageurs représente en Provence-Alpes-Côte d’Azur près de 8 000 emplois dont 80% sont des emplois de conducteurs. La FNTV Provence Alpes Côte d’Azur a tenu le 10 septembre dernier une session extraordinaire de son Conseil d’Administration consacrée aux difficultés exceptionnelles de recrutement qui affectent toutes les entreprises de transport interurbain de voyageurs et qui viennent, pour la première fois dans l’histoire régionale du transport public, impacter la continuité du service public des transports.
La dernière mesure des besoins de recrutement réalisée par la FNTV Paca auprès de ses adhérents (avec un taux de réponse de 25%) fait état d’un besoin régional de 238 conductrices et conducteurs dont 165 postes à pourvoir immédiatement dans les entreprises. Les besoins du secteur ne sont pas limités aux personnels de conduite. Les tensions sont aussi très vives dans les métiers de la mécanique et de la maintenance avec près de 50 postes d’agents et responsables de maintenance « cars et bus » à satisfaire très rapidement.
Des difficultés structurelles
Ces difficultés de recrutement qui ne sont pas nouvelles, présentent des origines structurelles connues : démographie du secteur (âge moyen des métiers de la conduite : 50 ans); développement de l’offre de transport public; taux de rotation et difficultés à fidéliser les effectifs en place; faible attractivité du modèle social; poids du temps partiel et paupérisation lente des effectifs salariés; fluidité du marché du travail et difficultés à positionner des demandeurs d’emplois sur des actions de formation.
La rédaction
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