Publié le 1 novembre 2021 à 11h34 - Dernière mise à jour le 2 novembre 2022 à 9h13
La métropole Aix-Marseille Provence dénonce dans un communiqué une place Jean-Jaurès (La plaine) qui serait le théâtre de dégradations et de nombreux débordements et interpelle «la ville de Marseille pour régler ces problèmes…» Mais n’y aurait-il pas là également quelques missions régaliennes? La métropole frappe-t-elle à la bonne porte?
Initiés en octobre 2018, les travaux de requalification de la place Jean-Jaurès, à Marseille, sont depuis cet été intégralement achevés. «Les moyens engagés par la Métropole et la Soleam dans ce projet de réhabilitation, inscrit dans le programme Marseille Change, ont permis de transformer cette place historique en un vaste espace de déambulation où tous les modes doux de déplacement sont favorisés notamment», explique la métropole qui rappelle que: «Dès le début du projet, la Métropole et la Soleam ont adopté une démarche de concertation de proximité collective et constructive avec les habitants du quartier : réunions publiques, expositions… Une approche inédite à l’échelle de la Métropole.»
Les travaux ont été livrés le 30 juillet dernier et la métropole, souligne toujours dans un communiqué, qu’«il incombe désormais à la Mairie de Marseille de s’assurer de l’entretien et du respect des usages de la plus grande place de Marseille.»
L’institution dit constater, à regret, que «ce n’est pas le cas. Cette place est le théâtre de dégradations, de débordements disproportionnés et permanents qui font vivre, chaque soir de semaine, l’enfer pour les riverains qui y habitent.» Et cite: fêtes sauvages, tags, rodéos urbains, dégradations du mobilier urbain, espaces verts, des jeux pour enfants… La métropole déclare enfin: « Après plusieurs années de travaux et 18 millions d’euros investis par le contribuable métropolitain, la Métropole demande donc à la ville de Marseille et à ses représentants d’agir pour que la place Jean Jaurès retrouve ses usages, une place attractive, dynamique et animée pour le bien-être de ses habitants et des Marseillais.»
Patricia MAILLÉ-CAIRE