Publié le 27 décembre 2013 à 16h48 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h11
La maire UMP d’Aix-en-Provence, placée en garde à vue hier matin a tenu à s’exprimer sur les dossiers sur lesquels elle a été entendue par les enquêteurs de la Division économique et financière de la police judiciaire de Marseille, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le juge Rivet pour trafic d’influence et détournement de fonds publics.
« Maryse Joissains demande à la Justice d’enquêter pour savoir qui a téléphoné le jeudi 26 au matin à France 3 et à Jean-François Copé. Ils ont, en effet, appris, avant elle, sa mise en examen. Aujourd’hui, elle s’interroge : » La personne qui les a prévenus n’est-elle pas la même qui a passé le coup de fil anonyme la dénonçant ? » », explique une proche de la maire d’Aix, présidente de la Communauté d’agglomération du pays d’Aix. Elle ajoute : « Elle est ressortie libre après avoir été entendue pendant huit heures sur quatre dossiers : le premier concerne un ancien DG nommé conseiller technique sur la métropole; un autre porte sur la promotion de son ancien chauffeur Omar Achouri en catégorie A. Maryse Joissains-Masini a indiqué à ce propos que cette promotion avait été validée par les syndicats. Un troisième fait référence aux deux fils d’Omar Achouri qui ont été recrutés par la CPA. L’un d’entre-eux a été deux ans durant, gardien de piscine et n’aurait pas effectué son travail. Ce à quoi Maryse Joissains a rétorqué qu’elle ne pouvait pas savoir ce que faisaient tous les fonctionnaires. Elle a même rappelé que l’autre fils n’a pas été gardé à partir du moment où la hiérarchie a appris qu’il ne remplissait pas sa mission ». Enfin, la brigade financière de la Police judiciaire de Marseille a demandé des explications sur l’embauche d’une chargée de mission à la cause animale à son cabinet de la CPA : « Mais, là encore, rien n’interdit une telle fonction ».
A Aix-en-Provence, les élections municipales sont lancées.
Michel CAIRE