Publié le 9 novembre 2021 à 9h45 - Dernière mise à jour le 2 novembre 2022 à 18h08
Des personnalités politiques et de la société civile lancent, autour de Sabrina Roubache-Agresti, élue régionale en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes et la lutte contre le harcèlement scolaire, le comité de soutien Aix-Marseille-Provence àpour la réélection d’Emmanuel Macron.
C’est au sein de la Tour répondant au nom de « La Marseillaise », tout un symbole, que le comité de soutien Aix-Marseille-Provence pour la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République a été lancé. Une initiative portée par Sabrina Roubache qui se qualifie de «macroniste de la première heure», avant de préciser: «Je n’ai jamais été encartée mais ce qui m’a plu dès 2016 chez Emmanuel Macron c’est cette invitation au dépassement de soi, des clivages». Elle est entourée pour l’occasion d’élus nationaux, régionaux, locaux de diverses tendances et de représentants de la société civile. «Nous souhaitons la réélection d’Emmanuel Macron, déclare Sabrina Roubache, parce qu’il a un vrai bilan dans un contexte difficile et, plus localement, parce que c’est la première fois que nous avons un président de la République qui aime vraiment Marseille». Elle lance un appel à l’union: «Nous sortons d’un combat âpre lors des régionales. Nous avons gagné parce que nous nous sommes unis. Et, comme en 2016, il n’y a aucune obligation d’être « En Marche » pour soutenir Emmanuel Macron».
«S’il est réélu, je défendrais le revenu universel»
Elle en vient aux éléments que, personnellement, elle entend soutenir: «Je suis très sensible au dédoublement des classes, à la fin de la taxe d’habitation, l’action en faveur des familles monoparentales: tout n’est pas encore fait, mais nous sommes sur la bonne voie. Et comment ignorer la Covid ? Nous avons été le pays le plus protecteur avec les citoyens et celui qui a le plus soutenu ses entreprises. Sur un plan local son soutien pour Marseille est fort, sans équivalent. Et, s’il est réélu, je défendrais le revenu universel». Et, elle tient à souligner: «Que l’on ne vienne pas me dire que c’est Macron qui a fabriqué la fracture, c’est la crise qui en est la cause et elle est mondiale. Il n’est pour rien dans l’élection de Trump, de Bolsonaro ou de Orban». Et, lorsque l’on évoque la sécurité elle avance:« Les gens ont le droit d’avoir peur, de vouloir plus de sécurité. Ils doivent être entendus. Ma mère est super, elle veut plus de sécurité et je la comprends. Il faut écouter les gens, les comprendre et leur apporter des réponses».
«Nous soutenons son action passé, présente et, nous l’espérons, future»
Pour Bertrand Mas Fraissinet, référent LREM, membre du bureau national, élu régional rappelle que Sébastien Lecornu a fondé au niveau national et préside « l’Association de soutien à la réélection d’Emmanuel Macron », «mais il est important de prolonger cette initiative au niveau local». Jean-Pierre Serrus, élu régional, maire de la Roque d’Anthéron et référent la République ensemble insiste «sur l’importance des interventions du président de la République pour la métropole marseillaise et pour la mobilité dans la région avec des engagements tenus tant pour les écoles marseillaises que pour les transports». Pour la députée Alexandra Louis, Agir, le message est clair: «Comme le Président nous allons travailler jusqu’à la dernière minute et nous soutenons son action passé, présente et, nous l’espérons, future».
«Un choix fondamental»
Pour Christophe Madrolle, Union des centristes et des écologistes (UCE), «Nous allons avoir un choix fondamental entre poursuivre une politique qui, certes, ne va parfois pas assez vite, mais va dans le sens du mieux ou l’obscurantisme, le repli sur soi, représentés par le RN et Zemmour. Pour le reste? Nous avons une Droite qui ne sait pas où elle est, écartelée entre ses différentes positions et une gauche qui se cherche, avec une Hidalgo qui court après un Jadot lequel court après Mélenchon».
«Je pensais rester neutre pour cette élection»
Le professeur Frédéric Collart avoue: «Je pensais rester neutre pour cette élection mais nous sommes dans une situation particulière et, pour moi, seule la candidature d’Emmanuel Macron est en capacité d’être apaisante et de reconstruire». Il ajoute: «En dehors des cafouillages du début de la crise et qui ont eu lieu de partout, la gestion de la crise a été particulièrement bonne en France. Le Président a pris énormément de temps pour discuter avec les médecins, avec le terrain, ce qui l’a parfois conduit à prendre des décisions contraire aux avis du Conseil scientifique». Et de constater encore: «C’est le premier Président à avoir un lien aussi fort avec Marseille, son territoire. Et cet engagement sincère a été pour moi le déclic qui m’a conduit à rejoindre ce comité».
Claire Pitolat, députée LREM ajoute: «Nous étions portés par l’espoir en 2017, aujourd’hui nous sommes convaincus des capacités d’Emmanuel Macron à gérer ce pays tant il a su faire preuve dans les crises que nous avons traversées de rationalisme et de pragmatisme».
«Un budget vert»
Mohamed Laqhila, député Modem insiste pour sa part sur l’importance du Marseille en grand, rappelle que «« le quoi qu’il en coûte » a sauvé de nombreux emplois». Considère: «Le travail n’est pas fini, il faut le poursuivre, notamment sur le plan de la lutte contre le réchauffement climatique et en faveur de la biodiversité sachant que nous sommes les seuls à avoir voté un budget vert». Yves Delafon, société civile, met en avant: «Trois valeurs m’ont conduit à soutenir Emmanuel Macron en 2017: liberté, solidarité et Europe. Ces valeurs nous devons aujourd’hui les défendre. Et, s’il est des candidats respectables, seul Emmanuel Macron a la stature pour les défendre». Alain Gargani, chef d’entreprise et président de la CPME Sud note à son tour: «D’autres avant Emmanuel Macron, avaient fait des promesses pour Marseille sans qu’elles ne soient jamais tenues. Lui si, c’est un homme de parole et cela fait toute la différence. Et puis il a sauvé le monde économique mais les problèmes ne sont pas derrière nous, il reste le PGE à rembourser et s’il n’est pas aux manettes avec son gouvernement pour gérer de dossier le monde économique risque d’être en danger».
Michel CAIRE
Signaler un contenu ou un message illicite sur le site