Inauguration de la permanence de Patrick Mennucci : les têtes de liste prennent la parole

Publié le 7 janvier 2014 à  11h40 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h12

Toutes les têtes de liste étaient présentes pour l'inauguration ce lundi 6 janvier de la permanence de campagne de Patrick Mennucci (Photo Philippe Maillé)
Toutes les têtes de liste étaient présentes pour l’inauguration ce lundi 6 janvier de la permanence de campagne de Patrick Mennucci (Photo Philippe Maillé)
Tour à tour Eugène Caselli (2/3), Marie-Arlette Carlotti (4/5), Annie Levy-Mozziconacci (6/8), Nathalie Pigamo (9/10), Christophe Masse (11/12), Garo Hovsepian (13/14) et Samia Ghali (15/16), ont pris la parole, ce lundi 6 janvier, à l’occasion de l’inauguration de la permanence de campagne de Patrick Mennucci, candidat socialiste aux élections municipales, rue Montgrand, siège de la Fédération du PS.
Eugène Caselli aborde la dimension économique «Marseille a besoin d’un souffle nouveau, d’un destin nouveau. Parce que c’est la ville des tristes records en matière de précarité, de chômage, d’insécurité. Parce que Marseille souffre d’anémie économique, a perdu des emplois précieux. Mais Marseille doit rebondir car elle dispose de pôles d’excellence, d’Euromed, car c’est le premier port de France». Il en vient à la SNCM : «Il faut sauver du naufrage cette entreprise. Et ce n’est pas le maire sortant qui est l’homme de la situation mais celui qui, quotidiennement est en contact avec le gouvernement, l’entreprise, les syndicats».
Il n’omet pas de parler de la métropole : «C’est jouer en première division. C’est dans un contexte de lutte entre les territoires, le moyen de lutter avec Lyon, Gènes, Barcelone… ».
Il conclut : « Pour aller de l’avant, pour créer les 50 000 emplois nécessaires, Marseille a besoin d’un maire qui aime l’économie, les entreprises, qui sera l’ambassadeur de la ville : Patrick Mennucci
».
Marie-Arlette Carlotti évoque «la beauté singulière de la Ville dont l’énergie a besoin d’être canalisée. Alors que le maire sortant a fait le choix d’assumer l’immobilisme, une politique dont les grands perdants sont les Marseillais».
Annie Levy-Mozziconacci lance : «Marseille est la capitale de l’échec scolaire et si nous ne prenons pas la Mairie cela va continuer en 2015, en 2016… Et c’est une génération entière de Marseillais qui sera condamnée ». Elle termine son propos en citant Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ».
Pour Nathalie Pigamo :« 2013 a mis en exergue les atouts et les faiblesses de Marseille. Nous avons connu des baisses drastiques de budget, des fermetures de lieux, des artistes ont été empêchés de s’exprimer sur l’espace public. Alors, la culture ne doit pas retomber dans le néant des années Gaudin une fois MP2013 finie».
Christophe Masse intervient sur la sécurité en précisant : « La violence a une sœur aînée, la précarité, une jumelle, la désespérance et une cousine, l’incivilité. Et est-ce que le Maire agit ? Non. Il n’a rien fait en trois mandats contre l’insécurité ». Et de signifier : « La sécurité est une valeur de gauche car l’insécurité touche d’abord les plus démunis. Et la sécurité réclame une politique de l’ordre juste pour reprendre les propos de Jean Jaurès». Il estime : « Avec Patrick Mennucci, nous allons multiplier par deux les effectifs de la police municipale, créer des postes de proximité dans chaque secteur ».
Garo Hovsepian revient sur « l’étude de l’OCDE qui montre que Marseille est l’une des villes les plus inégalitaires de France. La gestion de Jean-Claude Gaudin n’a pas pu faire une ville pour les Marseillais et ce n’est pas le candidat du FN qui pourra apporter des solutions. Rappelons-nous, en effet, de Vitrolles, Toulon, Orange… Ces villes ont été sacrifiées, la culture, la vie associative ont été étouffées ».
Samia Ghali est la candidate qui l’emporte à l’applaudimètre : « Depuis 1995, nous sommes dans l’opposition. Une génération n’a connu que Jean-Claude Gaudin à la Mairie. Il a conduit la ville là où elle en est : celle de la fracture Nord/Sud, celle où l’on double le métro par le tram alors que nous avons besoin du métro du Nord au Sud de cette ville. Nous avons besoin comme à Paris, Lyon, Bordeaux d’un maire ambitieux pour sa commune ». Avant de conclure sur les tensions avec Patrick Mennucci : «Nous nous connaissons depuis longtemps, nous nous sommes souvent engueulés, mais après tout je m’engueule avec les gens que j’aime, les autres je ne leur parle pas ».
Michel CAIRE

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