Publié le 11 janvier 2014 à 21h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h12
Eugène Caselli, rappelle que c’est dans les 2/3 qu’il est né, a grandi, que c’est là que sa mère habite. Il assure : « Nous entendons remettre dans ce quartier de l’égalité, de la solidarité, de l’éducation, de la transparence et de l’emploi». Il indique à ce propos qu’il a contacté le PDG de Nexity « pour trouver une solution aux attentes des jeunes en termes d’emploi sur le chantier des Docks libres ». Puis, il en vient au maire de Marseille qui remet en question son bilan à la tête de MPM. « Jean-Claude Gaudin critique ce bilan alors que la droite a applaudi ce que nous avons fait sur le Vieux-Port, les tunnels que nous avons réalisés, notre participation aux travaux du Stade Vélodrome tout comme celle à Marseille Provence 2013. Et aujourd’hui, il conteste. Mais pourquoi alors, pendant 6 ans ont-ils voté tous les budgets, tous les gros dossiers ? … Et à qui veut-il faire oublier que c’est la droite qui est responsable du fait qu’en matière de transport il n’existe pas d’axe Nord/Sud ? ». Il poursuit : « Quand J’entends le maire sortant dire qu’il vise la Mairie, la présidence de MPM et celle de la métropole, j’ai envie de lui dire: laissons parler les électeurs ». Puis, concernant le Panier, d’annoncer: « Je souhaite que la navette électrique qui fait le Vieux-Port aille jusqu’en haut du Panier pour permettre aux personnes âgées qui habitent là de se déplacer plus facilement. Et puis pourquoi ne pas demander le classement du Panier, le plus vieux quartier de France, au patrimoine mondial de l’Unesco ? ».
« Rien ne pourra se régler dans cette ville si on n’engage pas la bataille économique»
Patrick Mennucci, explique en premier lieu qu’il entend toujours élargir le rassemblement qu’il conduit et que la porte est ouverte à EELV. A ses yeux « rien ne pourra se régler dans cette ville si on n’engage pas la bataille économique. Et c’est là le plus grand reproche que l’on peut faire à Jean-Claude Gaudin : il n’a rien fait et c’est pour cela que son passage à la mairie se traduit par 25 000 chômeurs supplémentaires ».
Il revient sur le dossier de la SNCM :« Le travail accompli avec le Président de la République, le Premier ministre et le ministre des Transports a conduit à la formidable victoire que nous venons de connaître à la SNCM. » Parfois, souligne-t-il «contre l’avis des technocrates, j’ai pris la responsabilité de dire directement au Président de la République que le pavillon de 1er registre devait s’appliquer à Corsica Ferry, ce qui veut dire que l’on pourra vérifier les salaires que cette société paie, les charges, les heures de travail effectuées par les salariés. Car qu’en est-il de la concurrence si une société peut exploiter son personnel ? Dans le même temps les salariés de la SNCM ont accepté un plan social qui va permettre une relance de la société qui va se traduire par la commande de deux nouveaux bateaux. Et, pendant ces jours difficiles qu’à fait le maire ? Rien, il a envoyé son premier adjoint qui ne cesse de parler de nationalisation. Mais, qui a privatisé la société si ce n’est la Droite ?».
Il conclut son intervention : « Nous ferons tout pour que des entreprises se créent, pour que de la richesse se crée afin qu’elle soit partagée entre les Marseillais ».
Michel CAIRE
