Publié le 23 février 2022 à 17h55 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 15h48
A quelques semaines de l’élection présidentielle, mon choix se porte sur Emmanuel Macron pour diriger à nouveau la France dans les cinq prochaines années. C’est un choix personnel, mûrement réfléchi, en accord avec mes valeurs de liberté, de travail et d’ouverture. J’assume pleinement la responsabilité de ma décision.
Issu de la société civile et du monde de l’entreprise, je me bats pour Marseille depuis des années sans étiquette politique, ni vision dogmatique. C’est une liberté qui me tient à cœur ! Uniquement motivé par mon amour pour ma ville, par mon envie de lui rendre ce qu’elle m’a donné, moi le petit-fils d’immigrés d’origine arménienne qui me suis construit à travers la valeur du mérite.
Mon engagement pour Marseille, je l’ai mené d’abord auprès de Jean-Claude Gaudin et je le poursuis aujourd’hui auprès de Martine Vassal. Je me suis beaucoup investi au sein de la droite républicaine marseillaise. Depuis 2008, j’ai été de tous les combats, avec loyauté, fidélité et persévérance. J’ai contribué à la transformation de Marseille avec humilité mais détermination. En particulier pour développer l’économie dans les 11e et 12e arrondissements. Même si je reste plus que jamais déterminé à agir sur le plan local, je ne m’interdis rien quand il s’agit d’affirmer et de défendre mes convictions personnelles pour l’avenir de mon pays.
Il s’avère que je ne me reconnais plus dans les idées que la droite républicaine nationale développe pour l’élection présidentielle. Je revendique mon appartenance à une droite modérée, d’inspiration démocrate chrétienne et libérale. Fort de ce constat, j’ai décidé de soutenir Emmanuel Macron, dont le logiciel est conforme au mien.
Malgré nos points de divergence, et parce que je suis un homme d’entreprise qui n’a jamais attaqué ses concurrents, mes amis d’hier ne seront pas mes ennemis de demain. Mon choix n’est pas incompatible avec mon engagement pour Marseille. Aussi, je remercie Martine Vassal de le respecter et de m’accorder toute sa confiance pour continuer à siéger à ses côtés en tant que vice-président de la métropole Aix-Marseille Provence et au sein de son groupe municipal : «Une volonté pour Marseille». Je lui suis reconnaissant de préserver la particularité de nos groupes politiques qui est d’être plurielle, solidaire et animée d’une volonté commune de faire avancer notre territoire.
Si je soutiens le président de la République , c’est :
– parce qu’il a prouvé qu’il avait l’envergure d’un homme d’État;
– parce que l’action qu’il mène pour la France relève d’un équilibre politique qui transcende les courants idéologiques et s’interdit tout recours aux extrêmes de tous bords;
– parce qu’il a tenu bon la barre du pays et maintenu à flots son économie depuis le début de la crise sanitaire avec le « quoi qu’il en coûte »;
– parce qu’aujourd’hui, les résultats sont au rendez-vous avec un taux de croissance record en 2021 et un million d’emplois créés tout au long du quinquennat;
– parce que son « Plan Marseille en Grand », au-delà de tous les clivages partisans, est une chance historique pour le devenir et la réussite de notre ville. Ce sont des milliards d’euros investis pour nos écoles, nos transports, nos grands projets urbains…
– parce que jamais l’État n’a autant aidé Marseille pour lui offrir le destin qu’elle mérite : celui d’une grande capitale de la Méditerranée qui se doit d’être prospère et durable pour le mieux vivre de tous ses habitants.
Alors oui, beaucoup reste à faire.
Pour continuer à adapter l’action publique à la réalité quotidienne de nos concitoyens et aux spécificités de nos territoires. Pour continuer à relever les défis du pouvoir d’achat, de l’emploi, de la transition écologique, de la cohésion sociale et du bien vivre ensemble… Pour continuer à faire évoluer notre République dans un climat apaisé et dans une Europe plus souveraine, plus verte, plus numérique, plus sociale et plus humaine. Ce sont des défis immenses qui nécessitent d’être abordés avec la volonté constante de progresser, d’aller plus fort et plus loin à partir de ce qui a déjà été entrepris. Ma conviction est qu’il ne s’agit pas de tout remettre en question mais de continuer à franchir avec Emmanuel Macron de nouvelles étapes pour conduire la France au succès.
Vive Marseille ! Vive la France !