Publié le 28 février 2022 à 7h54 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 15h50
Alors qu’ils menaient (1-0) à la mi-temps, les Olympiens en mode gestion concèdent l’égalisation à la 90e minute de jeu et évitent la défaite.
«A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler», ce dicton populaire s’applique au match joué par l’OM au stade de l’Aube à Troyes, face à une équipe qui joue le maintien en Ligue 1. Certes, les jambes étaient lourdes après la victoire à Bakou et le long voyage pour rentrer à Marseille. Mais quand on vise une qualification en Ligue des Champions et qu’on a trois points d’avance sur Nice, tenu en échec à Strasbourg la veille, on doit être vigilant en défense jusqu’au coup de sifflet final. Les Troyens méritent le point du match nul arraché aux forceps. Avec plus de précision, ils auraient pu ouvrir le score plus tôt. Après avoir ouvert le score sur penalty par Payet à la demi-heure de jeu, les joueurs de Jorge Sampaoli, qui avait encore décidé de laisser Arek Milik sur le banc des remplaçants, sont tombés dans la facilité. A deux minutes de la mi-temps, Pau Lopez évitait l’égalisation en sortant devant Balde.
Guendouzi infatigable
Généreux sur le terrain, Il donne l’impression de ne jamais être fatigué et usé par les efforts qu’il fait. Mattéo Guendouzi n’a pas été épargné par les coups et les tacles des défenseurs troyens. Il a provoqué le penalty transformé par Payet. L’international français donne des consignes à ses partenaires dans les trois zones de jeu. Guendouzi devrait être sélectionné par Didier Deschamps pour les deux prochains matchs de l’Équipe de France contre la Côte d’Ivoire à Marseille et face à l’Afrique du Sud à Lille. Il a été le meilleur joueur marseillais à Troyes alors que Luan Peres, Gerson et Rongier étaient laborieux dans le jeu. Dimanche prochain, l’AS Monaco sera à l’Orange Vélodrome alors que la veille le PSG sera à Nice. Mais, c’est bien connu, à chaque match suffit sa peine…
Gilbert DULAC
